Au matin de la vie
Lorsque meurent une à une
Les feuilles flamboyantes
Tu es là au coeur de mon souvenir
Présent comme un ami
Brillant comme un clair de lune
Même parfois si je suis changeante
J'aime me bercer dans ton doux délire
Cette saison ne suffit pas
Pour te révéler toute ma tendresse
Pour te dire que tes bras
Unis à ta délicatesse
Viennent réchauffer souvent
Mon coeur en détresse
Et mon âme aux quatre vents
Tu es le magicien de mon automne
Le plus merveilleux des hommes
Tu me rends la vie belle
Je me sens comme une tourterelle
Volant de ses propres ailes
Tu sais rêver
Comme rêvent mes amies les corneilles
Tu sais aussi tendre l'oreille
Au bruissement d'un peuplier
Bientôt l'automne! Nous deux! Amoureux!
Publié par Martine Pelletier (auteure)
Photo: Martine Pelletier
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