mardi 18 mars 2025

Petit intermède de la vie (52)

 


Un moment de plaisir garanti et tellement humain.

Le seul coup de feu qu'un animal devrait recevoir est celui d'un appareil photo... et non celui d'un fusil.

Publié par Martine Pelletier

L'histoire des Chips, 170 ans plus tard


Saviez-vous que la collation la plus populaire au monde, les chips, est née de la frustration?

L'histoire commence en 1853 à Saratoga Springs, New York, au Moon's Lake House, où George Crum, brillant chef d'origine afro-américaine et amérindienne, s'est fait un nom grâce à ses talents culinaires.

Un jour fatidique, un client particulièrement pointilleux s'est plaint que les pommes de terre frites de Crum étaient trop épaisses et pâteuses. Déterminé à donner une leçon à l'invité, Crum a coupé les pommes de terre en tranches fines comme du papier, les a frites jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes et les a généreusement salées. À sa grande surprise, le client a adoré les chips et bientôt tout le monde a voulu goûter aux « Saratoga Chips » de Crum.

Ce que beaucoup de personnes ignorent, c'est que George Crum n'a jamais breveté sa création et n'en a pas fait fortune. Au lieu de cela, les chips sont devenues une sensation locale qui s'est répandue au-delà de New York et a évolué pour devenir le snack que nous connaissons aujourd'hui.

Malgré ce succès, Crum a continué à travailler à Moon's Lake House et a finalement ouvert son propre restaurant, où les riches et célèbres dégustaient ses chips.

La contribution de Crum à l'histoire culinaire nous rappelle que même de petites actions peuvent avoir un impact durable. La prochaine fois que vous croquerez dans une chips, pensez au chef de génie qui a transformé une plainte en une création emblématique toujours appréciée dans le monde entier plus de 170 ans plus tard.

L'héritage de George Crum perdure dans chaque bouchée encore aujourd'hui et on ne s'en plaint aucunement.

Publié par Martine Pelletier
Photo: libre de droits

Je suis un escargot


Bonjour, je suis un escargot.

Je sais que parfois, je cause des désagréments en grignotant les feuilles de votre potager ou les plantes de votre jardin. Mais, je vous en supplie, ne m’empoisonnez pas avec des produits qui causent tant de souffrances et polluent votre terre.

Au lieu de cela, essayez de déposer du marc de café autour de vos plantes. Cela me tiendra à distance tout en nourrissant le sol, car le marc de café est un excellent fertilisant.

Si vous me voyez accroché à un pot, ne m’arrachez pas brusquement, parce que ma coquille protectrice pourrait se briser, et cela me condamnerait à mourir. Si vous apercevez de petits escargots me suivant, laissez-les avancer. La nature leur offre une fragile coquille tendre, ne la touchez pas, elle est si délicate! Très peu de mes petits survivent…

Mais, nous, les escargots, jouons un rôle essentiel dans l’écosystème. Nous sommes de petites créatures aux origines ancestrales.

Aidez-nous à vivre et à préserver l’équilibre de la nature.

Publié par Martine Pelletier

Avec l'âge...



Avec l’âge…
On commence à ne plus voir de près
et à moins entendre de loin,
à dormir moins longtemps
et à marcher un peu plus lentement.

Mais avec l’âge,
on apprend aussi à s’aimer un peu plus,
à avoir moins de regrets,
et à chercher son bonheur
sans jamais se sentir coupable.

Avec l’âge, on choisit ses amis:
seuls les vrais comptent.
On ne pourchasse plus les réponses,
on n’a plus besoin de conseils,
on ne salue plus ceux qui nous ignorent
et on ne discute plus avec ceux
qui ignorent de le faire.

Avec l’âge, on apprend à ralentir,
à savourer pleinement son temps,
à accepter enfin ses rides,
et à ne plus accorder tant d’importance au miroir.

Avec le temps, on comprend qu’il n’y a qu’une seule vie,
et qu’il vaut mieux la vivre sans peur.

Auteur inconnu
Photo: libre de droits
Publié par Martine Pelletier

Dans ma chambre, il y a un roi...

 

Baudelaire, grand amoureux des chats, les voyait comme des êtres magiques et fascinants.

Dans ma chambre, il y a un roi,
un roi sans cour,
sans gardes, ni sujets,
mais dont le regard règne en maître.
Sa Majesté, c’est un chat,
un chat aux yeux verts,
qui arpente ma chambre
avec la grâce d’un prince.
Son pelage est doux comme la soie,
sa voix, un murmure mélodieux,
et lorsqu’il se blottit sur mes genoux,
mon cœur s’accélère, envoûté.
Ô mon chat, tu es un roi,
un roi qui règne par l’amour,
et bien que tu n’aies pas de cour,
ton règne, lui, est éternel.
Auteur : Baudelaire
Publié par Martine Pelletier

Laisse-les

 

Laisse-les se quereller,
laisse-les s’affronter,
laisse-les croire
qu’ils détiennent la vérité.

Laisse-les médire,
laisse-les hurler,
laisse-les bâtir
leur propre prison dorée.

Laisse-les juger,
laisse-les parler,
laisse-les avancer
comme ils l’ont toujours fait.

Laisse-les rire
dans ton dos,
ils ne pourront jamais
te faire dévier du chemin qu’il te faut.

Laisse-les voler
la joie des autres,
laisse-les étouffer
la voix des âmes nobles.

Laisse-les lutter
pour un trône illusoire,
laisse-les s’arracher
leur propre espoir.

Mais de tout
ce que tu leur permets,
ne les laisse jamais
te transformer.

Garde les yeux
vers l’infini,
vois la beauté
qui fleurit sur ton chemin béni.

Reste ancré
dans ta forteresse,
et ne réponds qu’à l’écho
des appels qui en valent la promesse.

Laisse-les mentir,
s’ils le veulent,
car, seule compte
la confiance que tu t’accordes en aveu.

Donna Ashworth
Publié par Martine Pelletier

Un goéland et son reflet

 


L’élégance du gris et du blanc, une touche de jaune, un rien de rouge, et le résultat est magnifique.


Un cliché pris en Norvège par le photographe Sætre pour Naturmotiver.

Publié par Martine Pelletier

Avoir un chien, ça change tout

Avoir un chien, ça change tout, dis-je, en contemplant la lumière se refléter sur la vieille laisse suspendue à la porte.

Au début, ce n’est qu’un chien, te répètes-tu.
Une responsabilité de plus dans un monde qui demande déjà trop.

Mais, graduellement, ils trouvent leur chemin vers toi.
Ils te révèlent des parties de toi-même
dont tu ignorais l’existence.
Les parties tendres. Les parties patientes.
Celles qui avaient besoin de quelqu’un
simplement assis à côté, sans rien attendre en retour.

Tu le ressens surtout les jours où la vie pèse trop lourd.
Ils sont là, silencieux, te regardant comme si tu avais encore de la valeur, même quand toi-même, tu n’en es plus si sûr.

Ils t’apprennent à avancer, non par des mots
ou de grands gestes,
mais juste par leur présence, stable, constante,
inaltérable face aux tempêtes que tu traverses.

Et, c’est là toute la différence.
Ils ne te réparent pas, mais ils te rappellent
que peut-être, tu n’as pas besoin d’être réparé.
Que certainement l’amour, sous sa forme la plus simple,
est tout ce dont tu as besoin pour redevenir humain.
Et, c’est un amour qu’on n’oublie pas.
Un amour qui reste avec toi
bien après qu’ils sont partis…


Paul Gérard
Le Monde Littéraire
Publié par Martine Pelletier

La photo: instinct de chasse

 

La photo, c'est la chasse sans cruauté.

C'est l'instinct de chasse
sans l'envie de tuer.

On traque,
on s'approche ... et CLAC!

Au lieu de faire un mort, on fait un éternel.

Publié par Martine Pelletier

Le loup: un animal hors de l'ordinaire


Le loup ne mange jamais de cadavres, qu'il s'agisse d'animaux ou d'humains. Il passe toute sa vie avec un partenaire et ne s'accouple ni avec sa mère ni avec sa sœur. C'est un animal monogame et fidèle.

Si son compagnon ou sa compagne meurt, le loup reste seul. Il reconnaît et prend soin de ses petits. C'est aussi le seul animal de renom pour aider ses parents âgés en leur apportant de la nourriture.

Lorsqu'on tue un loup, il fixe l'humain droit dans les yeux jusqu'à ce que la vie le quitte. Il est 25 % plus intelligent qu'un chien et il est l'un des rares animaux qui refuse de se soumettre à l'entraînement.

Les loups pensent, rêvent, planifient, communiquent intelligemment entre eux et, à bien des égards, ils nous ressemblent plus que tout autre être vivant.

Publié par Martine Pelletier
Photo: libre de droits

Laisse-les partir


Si quelqu’un veut quitter ta vie, laisse-le partir. S’il choisit une autre personne malgré tout l’amour que tu lui as offert, laisse-le faire. Permets-lui de vivre comme il l’entend.

Si, sans raison, quelqu’un met de la distance dans une belle relation, ne retiens pas. Donner la priorité à une personne qui ne t’a jamais placé en premier est une erreur. L’éloignement est aussi une forme de mépris.

Si quelqu’un peut passer des jours, des mois, voire des années sans chercher à te parler, laisse-le être. Il n’a jamais vraiment compris ta valeur.

Si ton absence ne lui pèse pas, si ton regard ne lui manque pas, alors qu’il reste là où il est. L’amour ne peut pas être à sens unique. S’accrocher à une ombre qui s’éloigne, c’est s’humilier soi-même.

Au bout du compte, une vérité demeure: personne ne peut être retenu éternellement. Tout est éphémère.

Tu es venu au monde seul, tu as affronté tes plus grands combats seul, et un jour, tu quitteras cette terre seul. Alors choisis sagement. Si quelqu’un te préfère à un autre, alors pour lui, tu n’es déjà plus qu’un souvenir.

S’accrocher à quelqu’un qui ne t’a jamais choisi, c’est se mentir à soi-même. Le passé n’est qu’un mirage, les souvenirs sont uniquement des leçons. Ne te retourne pas. Il n’y a rien derrière. La vie est la tienne, et ton chemin, tu dois l’arpenter seul.

Zaki Benameur
Photo: libre de droits
Publié par Martine Pelletier

Je n'en reviens pas

 


Je vous entends d'ici me dire tout bonnement: est-ce possible qu'une personne s'exprime ainsi? Eh bien oui! Je vous le confirme. Qui aurait cru que cette même personne n'aurait pas prononcé de telles paroles, il y a quelques années passées. 

Dans ce temps-là, la simplicité avait bien meilleur goût et faisait meilleure figure. De plus, ce rire sonore de satisfaction qui accompagnait le tout. Je suis restée sidérée, croyez-moi. 
 
Est-ce que l'argent peut venir à bout d'une jadis relation sincère et la détruire à jamais pour une question de piastres? Est-ce que je suis dans les patates ou c'est vraiment la réalité de notre société actuelle? 

Par ailleurs, je n'ai pas osé intervenir, car j'étais passagère dans la voiture et je ne voulais pas provoquer un accident. Ainsi, je me suis dit tout simplement: Martine, ferme ton clapet. Mais, je peux vous dire que je me suis retenue pour ne pas faire valoir ma façon de penser et de sortir démesurément de mes gonds. 

Au lieu de cela, je me suis dit que l'écriture est le meilleur moyen pour un peu de défoulement. Et, me voilà, dans cet écrit, encore monter aux barricades en intégrant à cette page de vécu un soupçon d'humour. Il le faut bien, car c'est bien triste à pleurer à chaudes larmes. Oui, je n'en reviens pas encore!

Montage et publié par Martine Pelletier



Poème canin


Je suis celui qui t’attend toujours.
Le bruit de ta voiture, si unique, est gravé dans mes sens,
Je le reconnais entre mille.
Tes pas résonnent d’une magie singulière,
Ta voix est une mélodie pour mes oreilles.
Si je perçois ta joie, elle devient mienne.
Ton parfum est le plus doux,
Ta présence éveille tous mes sens.
Ton réveil est le mien,
Et, quand tu dors, je te contemple comme un dieu,
Veiller sur ton sommeil me comble de bonheur.
Ton regard est un rayon de lumière,
Tes mains, en me caressant,
Portent la douceur de la paix
Et, l’expression d’un amour infini.
Quand tu pars, un vide immense emplit mon cœur,
Mais, je t’attends encore et encore.
Je suis celui qui t’attendra toute sa vie,
Aujourd’hui, demain et pour toujours:
Je suis ton chien.

Publié par Martine Pelletier





La confiance

 

Aveugle est la confiance,

Mais, lorsqu’elle s’éveille, son regard devient acéré.

Elle ne tolère plus l’erreur, n’accepte plus l’excuse.

La fuite de la confiance est un chagrin plus lourd

Que l’éloignement des êtres.

Ce n’est pas la trahison qui déchire,

Mais, l’amertume d’avoir cru et d’avoir été dupe.

Ce ne sont pas les désillusions qui arrachent les larmes,

Mais, cette foi aveugle offerte à l’indigne.

Le cœur pur n’est jamais sot,

Le véritable insensé est celui qui ignore la richesse de la bonté.

Zaki Benameur
Photo: libre de droits
Publié par Martine Pelletier

Je viens de ce pays


Je viens de ce pays

Où les racines profondes

N'ont rien à envier 

Au reste du monde

Ce pays, serti de dignité, de gens d'ici

Que nos ancêtres ont défriché

Avec ardeur et volonté

Durant d'interminables décennies.

Je viens de ce pays

D'hier et d'aujourd'hui

Où se côtoient à l'infini

Somptueuses montagnes et vastes rivages

Qui, à travers tous les âges

Nous ont appelés à la découverte et aux voyages

Faisant de nous, une page de notre histoire

Qui est bien gravée dans notre mémoire.

Je viens de ce pays

D'ici ou d'ailleurs, avec vue sur la mer

Je suis née de cette natale Gaspésie

À la saveur marine du fleuve Saint-Laurent

Qui coule au fil des ans, comme un géant

Imprégnée d'errance et de poésie

Où, je porte fièrement en moi 

Cette fusion inconditionnelle 

Empreinte immuable du terroir

Gravée pour toujours sur l'écorce de l'espoir.

Écrit et publié par Martine Pelletier (auteure)




Prenez garde à ceux qui vous entourent



Dans une vaste clairière, une tortue et un serpent avançaient côte à côte. Tandis qu’ils exploraient les environs, ils tombèrent sur une imposante roche. Intrigué, le
serpent demanda:

— Que peut-il bien y avoir sous cette pierre?
Avec son esprit pragmatique, la tortue répondit:
— Il n’y a qu’un moyen de le savoir: vérifions-le.
Sans attendre, elle saisit l’un des bords de la roche et, avec toute la force dont elle était capable, entreprit de la déplacer. Mais, le serpent, immobile, se contenta d’observe. La tortue peinait, suait, mais elle persistait.
— Aide-moi, cette pierre est lourde! s’exclama-t-elle.
Le serpent, indifférent, ne répondit rien. Pourtant, la tortue ne renonça pas. Minute après minute, elle poursuivit son effort, et, après une longue demi-heure, parvint enfin à soulever la roche.
C’est alors qu’apparut ce qui était caché dessous: une colonie d’insectes. Sans perdre une seconde, le serpent se jeta sur eux et les dévora d’un trait. Puis, le ventre repu et un sourire narquois aux lèvres, il s’adressa à la tortue:
— Voyons, tu ne manges pas d’insectes, seulement des fruits et des légumes!
D’un regard empli de sagesse, la tortue lui répondit:
— Il ne s’agit pas de ce que je mange, mais du fait que tu n’as rien fait pour m’aider à soulever cette pierre.
Le serpent rit encore et s’éloigna, repu et satisfait. La tortue, quant à elle, comprit une leçon précieuse: bien des personnes refuseront de contribuer à vos efforts, mais seront toujours là pour profiter des fruits de votre travail.
Prenez garde à ceux qui vous entourent.
Auteur: Emmanuel Emilio Montero
Publié par Martine Pelletier

Nous sommes de trop

 

Certaines lettres doivent avoir l’impression de ne servir à rien: prenez le p, il doit se demander ce qu’il fait dans baptême, dans drap, le g au milieu d’amygdale et de sangsue, le d à la fin de bond, de nid et nœud, le c d’escroc, de blanc ou de tabac. 

Nous sommes des mal lotis, mais quand même chanceux de faire partie de la grande famille de la langue française.

Le z est particulièrement découragé: « Que diriez-vous si comme moi, vous étiez ignoré dans les conjugaisons? Vous ronchonneriez, vous protesteriez même! »


Réponse du x: « C’est bien fait, il n’avait qu’à ne pas prendre ma place dans deuxième ! »


Souriez, c'est une langue belle. C'est la nôtre.


Publié par Martine Pelletier

Entre poésie et photograhie: Le printemps


                    Johanne Gagné-photographie

Printemps, ne prends pas beaucoup de temps

Reviens vite pour succéder à l'hiver

Invite sans tarder les rayons chauds du soleil

Notre patience a bien des limites

Tu as le mérite d'être la saison de la renaissance

En plus, de porter le titre de magicien de la nature

Magnifiquement, tu la couvres de mille broderies

Pour que nos yeux soient ébahis de merveilles

Sans toi, il n'y aurait pas de prélude à la vie

Pour rendre encore plus hommage à cette saison du renouveau, quoi de plus merveilleux que d'entendre cette pièce musicale du grand Chopin, intitulée: Valse de printemps. Un vrai baume pour nos oreilles.

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Photo: Johanne Gagné-photographie




Mes vidéos: Le phare de Métis


Voici en vidéo: Le Phare de Métis, ce géant du fleuve Saint-Laurent qui a su traverser le temps saison après saison. 

Ce joyau patrimonial est un des principaux attributs de notre coin de pays.

Joyeux visionnement.


Publié par Martine Pelletier