vendredi 4 avril 2025

Mon univers musical (19)

Oh ange bleu, n'aie pas peur, essuie les larmes de solitude

Mais, ne pleure pas, ne soupire pas

Je vais te dire pourquoi, je ne dirai jamais au revoir, ange bleu.

Une pièce instrumentale de Dire Sraits que l'on doit d'écouter jusqu'au bout. Un vrai petit bijou musical.

O mères, écoutez-moi
Ne laissez jamais vos garçons
Seuls, la nuit,  traîner dans les rues
Ils iront tout droit en prison
Toi, la fille qui m'a aimé
Je t'ai trop fait pleurer
Les larmes de honte que tu as versées
Il faut les oublier
Les portes du pénitencier
Bientôt vont se fermer.

Les chaises de ton salon te semblent-elles vides et nues?
Est-ce que tu regardes ta porte et m'imagines là?
Ton cœur est-il rempli de douleur, dois-je revenir?
Dis-moi, ma chérie, es-tu seule ce soir?

 

En passant, une petite chanson amusante pour nos amis canins. Puisque eux, aussi, adorent la musique.

Publié par Martine Pelletier

Mon univers musical (18)

 

Si vous allez à San Francisco, assurez-vous de porter des fleurs dans vos cheveux.

Avec le groupe, The Locomotions, un rock and roll medley, pas piqué des vers.

Le groupe Dire Straits et Hank Marvin... C'est vraiment explosif, tous ces sons de guitare. Si vous aimez cet instrument de musique, vous apprécierez, c'est garanti.

L'amour s'en va... Combien de fois, j'ai écouté cette mélodie de ce groupe que j'adorais à mon adolescence. Et, croyez-moi, je l'écoute encore, interprétée par le séduisant Bruce Huard.

Je t'aime plus aujourd'hui qu'hier, mais pas autant que demain.

Publié par Martine Pelletier


Mon univers musical (14)

En s'approchant un peu, il voit les ombres fines
Dans ses yeux de figurine
Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils se disent
C'est une histoire d'enfant
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir sur la terre.

Le soleil d'été regardait
Notre amour il y a longtemps
Mais, dans mon cœur, je ressens
La même vieille lueur
Un amour si beau
À tous points de vue
Un amour si beau
Nous l'avons laissé filer.

On ne vit pas sans se dire adieu
On ne vit pas sans mourir un peu
Sans abandonner pour aller plus loin
Sur son chemin, quelque chose ou quelqu'un.

C'est juste un chanteur
Un guitariste né
Un peu accro
Aux vieilles chansons tristes.

Car, la vie, c'est un voilier

Attention de chavirer

Si tu vires de bord

Tu dois être le plus fort.

Publié par Martine Pelletier

Passe la vie

Magnifique photo de Johanne Gagné-photographie

Quand la vie passe

On se retrouve dans une impasse

Vite, le temps s'efface

Il s'envole comme des oiseaux

Emportant avec lui nos rêves, nos mots

Ceux qu'on aurait voulu dire

Ceux qu'on aurait voulu écrire

Ces rencontres tissées au fil des saisons

Doux moments pareils à une chanson

Qui nous ramènent à nos émotions

Mais, il nous faut continuer

À regarder toute la beauté

Qui, autour de nous, s'étale

Ces saisons qui s'emballent

Et, cette lumière du ciel qui danse

De se dire qu'on a vraiment de la chance

Il est encore temps d'aimer sur notre chemin

Et, croire encore plus à demain

Croiser sur notre route, de nouveaux regards

En prenant doucement la vie par la main

Vivre chaque minute avec un grand art

Cette vie qui vient, qui va, est un cadeau

Comme un élan pour atteindre les cieux

Dans tout ce qu'elle a de plus précieux

Comme un trésor enfoui dans un château

Ce temps qui s'enfuit ne revient jamais

Mais, on le garde bien ancré dans nos souvenirs

Continuons d'aimer la vie au-delà du devenir

Et, en faire pour l'éternité, un véritable portrait.

Quoi de mieux pour célébrer ce temps qui passe et nous faire encore mieux apprécier la vie que d'écouter cette superbe mélodie de Jean Ferrat: C'est beau la vie!

Écrit et publié par Martine Pelletier(auteure)

Photo: Johanne Gagné-photographie




Légendes du Saint-Laurent: Le lion à tête de femme


En ce temps-là, il y avait un jeune marin de Saint-Malo, en France, venu pêcher près de l'Île Bonaventure, en Gaspésie. 

Il avait entendu beaucoup d'histoires étranges de la bouche d'autres aventuriers français venus en Amérique sur les côtes pour pêcher. Sa grande curiosité était de rencontrer le lion à tête de femme, fuyant dans une barque durant la nuit.

Aussitôt arrivé à l'endroit de prédilection, il s'installa sur un rocher d'où il pouvait scruter l'horizon et tous les endroits avoisinants. 

Tout bonnement, avec un air un peu fanfaron, il se mit à siffler vivement pour ainsi provoquer cette redoutable créature qui ne semblait pas pressée à se faire connaître. Tout à coup, un épouvantail froissement d'ailes le fit sursauter.

Mais, fausse alerte! Ce n'était qu'une joyeuse volée d'oiseaux qui faisaient la fête haut dans le ciel. À peine rassuré, il entendit des renâclements vigoureux non loin de lui. Tellement de force excessive, que les branches des arbres s'agitèrent frénétiquement. 

Figé d'angoisse et de peur, il s'écrasa, ahuri, sur ses jambes, ne pouvant plus bouger. Face à lui, se trouvait une gigantesque lionne à tête de femme se préparant à bondir sur le pauvre malheureux. 

Sans perdre de temps, la lionne le prit en chasse. Dans une course folle, le jeune marin fit son signe de croix, ferma les yeux et sauta dans le vide sur le haut d'une falaise au bord de la mer.

C'est à ce moment-là, qu'un miracle se produisit. Il s'est aperçu qu'il avait de grandes ailes qui le déposèrent, inconscient, dans sa barque, tout en bas de la falaise. Oui, pour lui, c'était bien un miracle! 

Par la suite, chaque fois qu'il quittait Saint-Malo pour traverser l'océan, le jeune pêcheur n'oubliait jamais de faire brûler un cierge pour être certain d'être protégé durant son périple en terre canadienne.

D'après les Légendes du Saint-Laurent

Photo: mon choix et libre de droits

Adapté et publié par Martine Pelletier

Quand la confiance s'éteint


Lorsque l’on blesse une personne au grand cœur, il est possible que l’on ne remarque pas de réaction immédiate.

Elle ne haussera pas le ton, ne vous accusera pas et n’entamera pas de scènes.
Elle portera sa douleur en silence, continuant d’être douce et bienveillante, telle que vous l’avez toujours connue.
Mais, au plus profond de son être, quelque chose change.
Elle commence à s’éloigner, non par vengeance, mais par une simple acceptation de la réalité.
Peu à peu, elle trace sa distance, sans adieux dramatiques, sans un regard en arrière.
Ces personnes-là sont celles qui vous ont accordé une confiance totale et vous ont sincèrement estimé.
Lorsque cette confiance est trahie, elle ne se brise pas soudainement, mais, s’éteint lentement, les laissant sans autre choix que de préserver leur paix intérieure.
Elles resteront aimables et généreuses, pourtant, jamais plus elles ne vous regarderont de la même manière.
Souvenez-vous: perdre une âme bonne est une perte irréversible.
Chérissez-les tant qu’elles sont là, car une fois parties, elles ne reviendront jamais.

Zaki Benameur
Photo: mon choix et libre de droits
Publié par Martine Pelletier

Le silence du temps


Un jour, nous nous réveillons et prenons conscience que nous avons vécu plus d’années qu’il ne nous en reste à vivre.

Le temps s’est écoulé en silence, gravant des rides sur notre peau et emportant avec lui ces instants que nous pensions éternels.

Soudain, notre mémoire exhume des visages et des noms oubliés, des lieux et des parfums qui autrefois faisaient naître en nous des rêves, des amours désormais relégués au passé.
Un jour, en jetant un regard sur l’horloge de la vie, la nostalgie nous submerge… et les larmes coulent, sans demander la permission.
Fernando García
Photo: mon choix et libre de droits
Publié par Martine Pelletier