La Vie se compare au grand fleuve. Il y a le fracas des vagues, quand elles s'abattent sur la plage, et l'inexplicable silence, quand elles se retirent doucement.
Deux mouvances différentes qui se rencontrent sans s'arrêter. L’une est soudaine et rapide, brusque, l’autre est teintée de douceur et d'un calme absolu.
Bien souvent, on aimerait se retirer, dans le même silence des vagues, quitter sans faire de bruit, nous faire oublier l'existence, l'espace d'un instant. Mais c'est vraiment impossible!
D’autres marées apportent d'autres vagues qui arrivent, et arriveront encore et toujours. Parce que c’est ça, la vie. On n'y peut rien!
C’est le mouvement, c’est la
cadence, le dur vacarme, parfois incompréhensible durant la tempête, et enfin
la douce agitation de l'eau quand tout est calme, comme une agréable musique à
nos oreilles. C'est le clapotis qui nous séduit et qui revient toujours donner
un sens à la vie.
Comme vous le savez
très bien, le bord du fleuve n’est jamais silencieux, jamais. La vie non plus,
ni la vôtre, ni la mienne. Il nous faut la vivre en suivant le rythme des
vagues, qui déferlent en différents mouvements sur le rivage de notre quotidien.
Publié par Martine Pelletier
Photos: Martine Pelletier