lundi 24 mars 2025

Les mots qui tuent

C'est une grande vérité dans notre société actuelle. Bien souvent, les mots tuent.

Si les gens savaient combien de mots de travers détruisent les rêves des enfants et des adultes, détruisent les rapports familiaux et amicaux, détruisent l'estime de soi, ils auraient avantage à avoir un filtre dans la gorge avant de prononcer des paroles déchirantes et vides de sens.

Si vous êtes incapables de faire des éloges, d'encourager, d'apprécier, d'admirer et d'aimer... Gardez donc la bouche fermée, pour le bien-être des personnes de votre entourage.

Publié par Martine Pelletier

Photo: mon choix et libre de droits



Les belles personnes


Les belles personnes restent toujours belles même si les années passent...

Même si elles sont sans maquillage, qu’elles sont fatiguées ou qu’elles ont des rides...

Parce que la beauté qui est à l’intérieur d’elles, ne vieillit jamais...

Elles deviennent avec les années plus fragiles et précieuses...

Les belles personnes ne cessent jamais de briller…
Agostino Degas
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

Nos souvenirs

On ne trie pas ses souvenirs comme on trie ses papiers. On ne fait pas le ménage dans son passé comme on le fait dans son grenier.

Un jour, on se dit que ça ne peut plus durer, qu'on ne va pas se laisser envahir par tous ces vieux cahiers, ces vieux dossiers.

Alors, on commence à trier, à jeter. Et, puis, on tombe sur une lettre, qu'on n'avait pas relue depuis des années. Sur des vieilles photos.

On se retrouve transporté des années en arrière, on est submergé d'images, d'émotions. Avec les souvenirs, on ne sait pas comment faire. On ne peut ni trier ni jeter.

Ce sont eux qui décident, s'en vont, reviennent, transpercent le cœur ou font pleurer de bonheur.

Alain Rémond
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix libre de droits

Sacré dentiste!

Le pluvier est parfois surnommé le dentiste de la jungle.

Lorsque le crocodile ouvre grand sa gueule pour réguler sa température interne , l'oiseau pénètre entre ses mâchoires pour jouer le rôle de brosse à dents et le débarrasse des restes de nourriture, des sangsues et autres parasites qui sont restés coincés entre ses dents.

Une preuve immuable que dans la nature, la collaboration est précieuse et un moyen de contrôler la prédation. Ce qui est toujours surprenant, c’est de constater que l’intelligence chez les animaux est souvent supérieure à celle qu’on leur prête à priori. Que la nature est parfois très impressionnante!

Publié par Martine Pelletier


Quand on se reverra


Quand on se reverra,

Tu trouveras quelqu'un de différent devant toi.

J’aurai une nouvelle ride: Je l'ai appelée préoccupation.

J’aurai un kilo de plus: Je l'ai appelé consolation.

J’aurai un nouveau regard: Je l'ai appelé attention.

J’aurai un masque sur mon visage: Je l’ai appelé protection.

Je vais avoir une nouvelle attitude: J’ai dû l'appeler distance.

Mais, derrière toutes ces nouvelles choses,

Je serai toujours là,

Celle d'hier,

Celle qui a attendu pour te voir,

Parce que tout ce que j'ai fait jusqu'à présent

C’était pour te retrouver encore.

Peu importe si tu es différent aussi.

Mais tu seras là. Enfin!

Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

Vive les vieux!




On a tout faux. Les aînés ne sont pas derrière nous. Ils sont devant nous. Les aînés ne sont pas notre passé. Ils sont notre avenir. Ils sont déjà rendus là où l’on s’en va. Ils nous ont devancés. Ils ont marché avant nous. Parlé avant nous. Dansé, chanté, aimé, volé, gagné, avant nous. Trahi, chuté, perdu avant nous, aussi. Ce ne sont pas les derniers.

Ce sont les premiers. Ce sont nos Neil Armstrong. Nos découvreurs. Nos pionniers. Ce que l’on sait, ils nous l’ont appris. Lire, compter, s’intéresser, donner. Ignorer, blesser et prendre, aussi. Selon qui ils étaient sur notre chemin, on peut tout leur devoir ou leur en vouloir pour tout. Ils sont bons ou cons, comme nous. Ou, plutôt, on est cons ou bons, comme eux.


Ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est ce que nous serons demain. Les crèmes, la chirurgie esthétique et les filtres Instagram n’y changeront rien. On ne rajeunit pas. On vieillit. Tous autant que nous sommes. Les jeunes, aussi. Le temps d’une virgule, ils sont déjà moins jeunes. On vieillit. Chaque seconde de notre vie. Parce que vieillir, c’est vivre. Et mourir, c’est ne plus vieillir.
Alors, voulez-vous bien me dire pourquoi, nous qui sommes si remplis de promesses pour l’avenir, sommes si peu préoccupés du sort des aînés ? Ce que nous leur faisons, c’est ce qu’on nous fera. Ce que nous ne leur faisons pas, c’est ce qu’on ne nous fera pas. Si on n’agit pas envers eux par altruisme, agissons, au moins, envers eux par égoïsme.


Vous pouvez même le faire pour vos enfants. Parce que, je vous le souhaite, vos enfants seront vieux un jour. Pourquoi tant de sacrifices pour qu’ils aient une belle vie, si leur fin est triste et malheureuse? Tous les vieux sont les enfants de quelqu’un.
La société a laissé de côté les personnes âgées. Pas juste depuis le virus. Depuis une éternité. Parce qu’on ne veut pas se voir en eux. La société vit bien dans le déni. La société croit qu’elle a 18 ans et se fait croire qu’elle s’amuse tout le temps.
Le plus dérangeant dans cette histoire, c’est lorsqu’on lit le chiffre des décès, et que ça nous rassure de constater que les victimes sont surtout des gens de 70 ans et plus. Comme si c’était moins grave. Honte à nous. Une vie est une vie. Un être humain n’est pas un char. Il ne perd pas de la valeur avec le temps.
Je sais que la mort d’un enfant nous brise le cœur. La mort d’un vieil enfant devrait le briser aussi. On comptera en combien de morceaux après. On part toujours trop tôt quand on aurait pu partir plus tard.
On se console trop rapidement de la mort des aînés. Ça explique pourquoi leur existence n’est pas notre priorité. Ça explique leurs destins de délaissés.
Ce n’est pas juste en disant « ça va bien aller » que ça va bien aller. C’est en se faisant aller. Il faut changer notre rapport avec la vieillesse. Permettre de vieillir dans la dignité. Cesser d’écarter les gens plus âgés. Tout le monde fait partie de la gang. De 0 à 200 ans.
L’âge n’est pas une défaite. L’âge est un exploit. On peut en être fier. J’ai 40 ans, ça fait 40 ans que je suis là ! J’ai 50 ans, ça fait 50 ans que je suis résistant ! J’ai 60 ans, ça fait 60 ans que je passe au travers. J’ai 70 ans, ça fait 70 ans que j’aime ce monde-là!

Ça passe vite comme ça. Hier, tu regardais Pierre Elliott Trudeau dire « finies les folies » dans ta commune. Un claquement de doigts et tu regardes son fils te dire de ne pas sortir de ton centre d’accueil.
La vie est trop courte. Chaque seconde compte. Autant celles du début que celles de la conclusion. Il y a des débuts interrompus et des conclusions interminables, peu importe où on est rendu dans le livre, c’est la page du présent qui compte le plus. Et le présent appartient aux vivants. À tous les vivants. De toutes les origines, de tous les sexes et de tous les âges.

Il a fallu trop d’horreurs pour éveiller les consciences au racisme, espérons que cette horreur éveillera nos consciences à l’âgisme.

On a toujours tort quand on catégorise les gens. On est tous nés à la même place, sur la terre. Et on est tous de la même époque. Tous des contemporains. Le reste, ce ne sont que des milliards de différences. Les aînés ne sont pas tous pareils. Pas plus que les jeunes. Voilà pourquoi on ne peut pas dire « les aînés sont comme ci, les aînés sont comme ça ».


Ça n’existe pas, le bloc des aînés. Ce qui existe c’est ton père, ta mère, le grand-père de ton ami, la grand-mère de la voisine. Bref, des êtres humains.
Vous vous demandez alors pourquoi mon titre « Vive les vieux ! ». Parce que ça rassemble tout le monde. Nous sommes tous des vieux. Quand j’avais 5 ans, mon frère en avait 12, et je le trouvais tellement vieux. On est tous les vieux de quelqu’un, qu’on soit vieux d’un jour ou vieux de douze mille jours.


Assumons-le. Surtout que l’âge ne mesure rien. Parce que ce qui nous identifie en est à l’abri. Ce n’est pas l’âge qui fait qui nous sommes, mais c’est un mot qui lui ressemble. Changez le g pour un m. L’âme. La petite voix en nous. Qui nous fait rire, pleurer, réfléchir et frémir. Invisible et omniprésente. Sans âge.
C’est pour ça qu’on est toujours étonné quand on inscrit sa date de naissance en remplissant un formulaire. Je ne suis pas vraiment rendu là!
Notre âme a toujours l’impression qu’elle vient tout juste d’arriver. Elle reste intemporelle jusqu’au jour où il faut la rendre.
Si on veut la garder le plus longtemps possible, il faut se soucier de celles et ceux qui nous ont permis d’en avoir une.
Car, tant qu’à jouer au Scrabble, remplaçons le v de vieux par un d, et nous ne serons pas loin de la vérité. Ce sont eux qui nous ont créés...

Mon extrait préféré

Stéphane Laporte
Publié par Martine Pelletier
Photos: mon choix et libres de droits


Ta valeur


Si tu t'arrêtes dès que tu entends un chien aboyer

Tu n'arriveras jamais au bout de ta route

Alors, laisse donc les autres te juger

Dire du mal sur toi

Parler derrière ton dos

C'est là, leur place

Derrière toi

Le mépris des autres

N'affectera jamais ta valeur.

Auteur inconnu

Publié par Martine Pelletier

Photo: libre de droits


Le destin: une route ouverte


Rien n'est jamais tout à fait joué.

Il n'y a jamais une seule route, un seul destin.

Il faut savoir qu'on peut, qu'on doit choisir.

Mais il faut vouloir choisir.

Croire que c'est possible.

Que le destin, c'est avec ses propres mains qu'on le construit.

Le destin est toujours une route ouverte.

Que tant qu'il y a un seul souffle de vie,

il y a l'espoir de choisir et de changer.

Soi et le monde.

Martin Gray
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

La forêt: le grand défi

Cesse de dire il forêt

Il forêt conifère ci
Il forêt conifère ça
Houx encore
Il aurait feuillu
Ombellifère autrement
Pour sauver nos « fadrait »
Bien sûr, il y en a toujours qui chercheront ce qui est coupable
Pour les écorcés vifs
Pour les mettre en copeaux de scie
En copeaux de si nous avions su
Que nous avions pu
Nous aurions tondu
Mais nous, nous te disons que ce n’est nid
Nid la faute des érables
Nid la faute des …ifs
Et qu’il appartient qu’à nous
De nous sortir de notre propre mélèze
De quitter nos chênes
Pour que ce ravage frêne
Et qu’on se mette au bouleau
Faut rêver aux forêts
Bien sûr, la vie n’est pas toujours rose
Surtout quand les fougères le monde
Mais ce n’est pas une floraison
Pour se noyer
Dans le désespoirier
Il ne faut pas qu’on tremble nid qu’on cèdre
Devant les friches
Qui remplissent leurs coupes à blanc
Sans remplir nos espaces verres à nous
Nous te disons :
« Surpassons les embûches et relevons le grand défi
Le grand défi défiguier »
Et rappelons-nous que nous ne sommes plus les saules à croître en ce rêve
Et qu’il faut rêver aux forêts forever
Faut rêver aux forêts
Ce n’est pourtant pas sorbier
Il suffit d’unir nos branches
Pour qu’advienne le ramage d’or
Où nous serons ces hêtres
Flores et courageux
Qu’ils n’arrêt’ tronc
Jamais de pousser
En liber thé des bois
Sacré
Faut rêver aux forêts...

Auteur inconnu
Publié par Martine Pelletier




Il y a des amours


Il y a des amours secrètes qui tirent leur force des silences.

Il y a des amours platoniques qui échangent des idées et des valeurs.
Il y a des amours romantiques, douces et tendres comme des soupirs.
Il y a des amours éclatantes, qui s'allument et meurent au cours d'une seule rencontre.
Il y a des amours sereines qui voyagent dans le train des habitudes.
Puis... Il y a les autres, celles qui coupent le souffle, qui restent attachées au cœur et à la peau, qui ne connaissent pas le temps et n’ont pas de définition.
Celles qui n’arrivent pas au cours de toute une vie et celles qui, si elles arrivent, valent toute une vie.

Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

Des arbres d'exception (2)


Un arbre transformé en félin? Qu'on y croie ou pas, il est magnifique. Les chats qui circulent dans cette forêt doivent s'éloigner à toute vitesse lorsqu'il aperçoivent ce gardien bien musclé qui surveille les lieux! 

Tortillées hier, tortillées aujourd'hui et tortillées demain. C'est vraiment véridique, l'union fait la force de cet arbre avec ses branches enlacées.


Un bel exemple de cet arbre dédié aux humains. Plus fort que tout et tant de résistance pour survivre. Il nous communique sa force impressionnante même enraciné dans un milieu hostile.


Un perchoir intéressant pour voir plus loin que le bout de son nez ou pour faire la fête entre amis. Un tronc avec un surprenant diamètre. Cet arbre ne passe pas inaperçu, il est le roi incontesté de l'endroit.


On reste accrochés pour une meilleure protection. On dirait une famille d'animaux sortis de nulle part. Dame Nature nous parle sous différentes formes, c'est à nous de décoder son message!

Source: Les amis des arbres
Publié par Martine Pelletier
Textes: Martine Pelletier


Des arbres d'exception (4)


La faim justifie les moyens au Maroc. Un merveilleux travail d'équipe. Ce n'est certainement pas du chacun pour soi. Un restant d'arbre très généreux qui se laisse plier facilement. Mais c'est pour une bonne cause.

Un arbre danseuse étoile qui doit donner un spectacle surprenant dans la forêt. Beaucoup d'animaux doivent être au rendez-vous pour admirer cette grande vedette.


Un peu plus haut, un peu plus loin pour ce vaillant petit escargot. Il ne veut pas voir la mer mais le ciel. C'est son rêve depuis toujours. Il nous donne une belle leçon de courage de réaliser ce dont on a rêvé.


Un arbre avec des yeux semblables à des lumières qui nous montre la bonne direction. Quand on le regarde attentivement, il ressemble aussi à une bête dotée d'une fantastique chevelure. 


Un arbre solitaire à qui on doit un grand respect. Regardez-moi, mais ne me dérangez pas, je suis en pleine séance de méditation.

Source: Amis des arbres
Publié par Martine Pelletier
Textes: Martine Pelletier

Souvenirs rétro (6)


Le petit restaurant du coin...Yaya... C'est le rendez-vous des copains... Yaya! La splendide époque des restaurants rétro avec des couleurs flamboyantes où les amis se retrouvaient en personne pour échanger et partager entre eux. Sans oublier la pièce maîtresse des lieux, le juke box géant, appelé aussi le Guibou. De la musique, de la danse à profusion! Rien n'était trop beau dans la simplicité pour la jeunesse de ce temps des années inoubliables qui ne reviendront jamais plus!



Ses yeux du 💗 sont toujours vivants dans notre mémoire! Notre seul et unique rocker québécois à laisser des traces éternelles dans le patrimoine de chez nous. Nous te disons MARCI Gerry!


Une vraie coiffure qui tenait à merveille avec au moins deux bouteilles de spray net aux deux jours. L'après était terrifiant car le démêlage de ces cheveux crêpés au maximum était un travail ardu, poussé au maximum. Et il ne fallait surtout pas se promener dans les bois coiffé de la sorte: gare aux petites mouches noires et au maringouins friands de la senteur et d'une superbe toile pour pondre leurs oeufs... Ajoutons avec ça la cigarette... sans crier gare au feu! On avait peur de rien dans le temps: l'image nous parle beaucoup, juste à la regarder, on le voit bien!


Les jeunes garçons se prenaient pour des motards avec leur bicycles Mustang. Mes frères et leurs amis faisaient des courses folles et ne se gênaient pas pour les faire grimper le plus haut possible. Ils étaient les rois du monde sur deux roues!


Cette photo va vraiment parler aux plus vieux! C'est un bénitier qui date plus de 60 ans. On le recevait souvent lors de la première communion dans les années 50. Dans le salon antique de ma maison, il y en a un qui a sa place dans l'armoire des personnages religieux. Il appartenait à mes grands-parents Pelletier.

Publié par Martine Pelletier
Textes: Martine Pelletier


Des arbres d'exception (3)


Qui es-tu? Une sorte d'animal préhistorique ou juste toi, un arbre? Il dégage une force incroyable, on se sent protégé de tout. On a envie de s'asseoir près de lui et d'imaginer son histoire de lutte pour sa survie. Il nous donne l'exemple d'avancer avec force sur le chemin tracé par la vie.


Cet arbre est peut-être bien fatigué car il plie l'échine. Ou il veut nous saluer chapeau bien bas. C'est à nous de décoder ce qu'il nous envoie comme message.


Un arbre avec des fesses, me direz-vous? Une image des plus explicites! Ou bien accrochée à son olivier, elle lui dit comme dans la chanson de Jacques Brel: Ne me quitte pas.


Un arbre terrifié et terrifiant en même temps. Il est toujours prêt pour le décor de l'Halloween à chaque année. Avis aux personnes peu aventurières qui marchent sur le trottoir durant la nuit! La peur peut être au rendez-vous.


Cet arbre est tout étonné d'observer ce qui se passe de tragique dans la nature autour de lui. Je le comprends très bien! Et vous?

Source: Amis des arbres
Publié par Martine Pelletier
Textes: Martine Pelletier

Nom de l'artiste: la mousse des bois (4)


Je suis une superbe tortue à la tête allongée, pour mieux observer l'environnement qui m'entoure. J'adore les fougères et la mousse des bois. Je me sens comme une reine dans cette nature de simplicité.


Qui suis-je? Pouvez-vous m'identifier? On me dit que je ressemble à serpent, est-ce vrai? J'en serais très heureux et j'arrêterais de faire la baboune. Aidez-moi, ce serait généreux de votre part de me donner une identité.


Je suis une grenouille géante! Je suis bien loin de mon étang. J'ai envie d'une p'tite baignade, il fait si chaud dans ce boisé.


Sur un tapis douillet de mousse des bois, monsieur le loup a décidé de se reposer et de profiter à profusion de ce moment paisible dans cette forêt enchanteresse.


Que faites-vous loin de votre étang, mes chers amis les canards? Attention à vous deux: un rat géant vous a vus, et le voyant avec sa gueule ouverte découvrant ses dents, on a bien raison de craindre pour votre sécurité. Avertissez le reptile et aussi madame la marmotte apeurée qui est debout. Allez vite vous placer à l'abri. C'est une urgence.

Source: La magie du vivant et Jean-Marc Meyer (photographe)
Textes: Martine Pelletier