vendredi 21 mars 2025

J'ai voulu inventer des mots


J'ai voulu inventer des mots

Et, en faire un immense écho

Pour honorer ce coin de pays-là

Le prendre doucement dans mes bras

Écrire ce pays de lumière

Le cajoler à ma manière

Le couvrir d'errance et de folleries

Rehaussé de vagues et de poésie.


J'ai voulu inventer des mots

Uniques comme la mer de mon enfance

Des mots qui coulent à flots

Qui ne parlent jamais d'errance

Pour en faire une toile miroir

Pour la dérouler en mille espoirs.


J'ai voulu inventer des mots

Pour en faire aussi un bateau

Peint de terre promise

Comme cette Gaspésie conquise

Sans escales, ni dérives

Tout simplement pour y voguer 

Au goût de vraie liberté.


J'ai voulu inventer des mots

Pour ce frileux pays de silence

Où les saisons tout en cadence

Me forcent à parler tout haut

Et, à inventer des voyages

Malgré les vents et le tangage

Bien accrochée au bastingage

Pour ne pas subir de naufrages.


J'ai voulu écrire des mots

Des mots d'amour à vol d'oiseaux

Pour aller au-delà de l'horizon

En y inventant mille chansons

Ensuite, toucher les étoiles d'or

Pour m'émerveiller encore

À mi-chemin au tournant de ma vie

Continuer et mourir en Gaspésie

Les yeux ouverts au large de mon pays d'ici.

Publié par Martine Pelletier (auteure)






Le chat abandonné

 


Je suis le chat de ton quartier,
on me dit abandonné.
Ne cherche pas à m'attraper,
car mes griffes sont acérées.
Je me promène sur les toits,
qu'il fasse beau ou qu'il fasse froid.
Je n'ai pas peur de tomber,
car la Lune sait me guider.
Pour manger au restaurant,
je n'ai pas besoin d'argent.
Je me sers dans les poubelles,
et je ne fais jamais la vaisselle.
Je suis le chat de ton quartier,
on me dit abandonné.
Ça ne me fait pas pleurer,
car mon nom est ... Liberté.
Paul Degray
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

Ma chère mère Terre



Je cherchais un médicament pour guérir la tristesse.

J'ai respiré profondément.

J'ai senti le soin du soleil pour me caresser le visage.

J'ai senti le soin du vent en embrassant mon âme.

J'ai entendu le soin de l'eau qui rendait cristallin mon regard.

J'ai entendu le soin de la terre pour rendre mon cœur fort.

J'ai senti la vie elle-même palpiter dans mes veines.

Comment ne pas t'aimer, mère Terre,
Si malgré les blessures, tu n'arrêtes jamais de me guérir
avec ta médecine d'amour inconditionnel.

Sœur Aigle
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

À cause de ses yeux...



Et, s'il était le plus laid
de tous les chiens du monde,
je l'aimerais encore,
à cause de ses yeux.
Et, si j'étais le plus laid
de tous les vieux du monde,
l'amour luirait encore
dans le fond de ses yeux.
Et, si nous étions tous deux,
lui si laid et moi si vieux,
un peu moins seuls au monde,
à cause de ses yeux ...
Pierre Menanteau
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

C'est juste une chienne...

En souvenir de ma chienne Lina!

De temps en temps, les gens me disent: voyons donc c'est juste une chienne ou tu en dépenses de l'argent juste pour une chienne... distances parcourues, le temps passé ou les coûts des soins que ça implique pour juste une chienne.

Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de juste une chienne.

J'ai passé bien des nombreuses heures avec, pour seul compagnon, juste une chienne et je ne me suis jamais senti moindrement seul.
Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de juste une chienne et, dans ces jours sombres, le doux contact de juste une chienne m'a donné du réconfort et permis de traverser la journée.

Si vous aussi pensez que c'est juste une chienne alors, vous comprendrez probablement des phrases comme juste un ami, juste un lever de soleil ou juste une promesse.

Juste une chienne apporte dans ma vie la véritable essence de l'amitié, de la confiance et d'une joie passionnée.

Juste une chienne fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne.

À cause de juste une chienne, je me lèverai de bonne heure, prendrai de longues marches et regarderai vers le futur.

Alors pour moi et pour beaucoup gens comme moi, ce n'est pas juste une chienne, mais l'incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment.

Juste une chienne fait sortir ce qu'il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée.

J'espère qu'un jour, ils pourront comprendre que ce n'est pas juste une chienne. C'est l'être qui m'a donné l'humanité et qui m'a préservé de n'être que... juste un homme.

Alors la prochaine fois que vous entendrez ces mots répétitifs: juste une chienne, souriez, parce que c'est juste qu'ils n'ont pas compris du tout.
Richard Biby
Publié par Martine Pelletier

Les Lacs Roses

Ils font rêver, semblent irréels et superficiels, et pourtant ces lacs roses insolites aux quatre coins du monde existent bel et bien.

Le phénomène dépend d’une micro algue appelée Dunaliella Salina qui réagit au sel et à la chaleur, et crée ainsi une protection rose.

L’autre raison: la multiplication de crustacés nommés Artemia salina à certaines périodes de l’année.

Au milieu de ces lacs de sel, on retrouve également les élancés flamants roses flânant à droite à gauche.



Alors qu’ils naissent blancs, le plumage des flamants se rosit avec leur alimentation et notamment ses fameux crustacés et algues contenant des pigments roses.

Publié par Martine Pelletier

Photos: mon choix et libres de droits



La Légende du Colibri



Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.

Après un moment, le Tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit tout bonnement: « Colibri ! Tu n’es pas réellement fou? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu! »
Et, le colibri lui répondit: « Je le sais, mais je fais ma part. »

Que nous apprend cette légende?



Plutôt que de ne rien faire face aux problèmes environnementaux, sociaux ou économiques actuels parce que l’on se sent impuissant ou que l’on pense que la solution doit venir des autres. On peut agir avec ses compétences, à son échelle…

Et, même si pris isolément, nos actes semblent dérisoires, c’est grâce à la somme des colibris que les choses changent.


Alors certes, on entend régulièrement que les colibris pèsent peu dans la réduction des impacts environnementaux. Cependant, si ces efforts peuvent être insuffisants, ils sont pour nous bien nécessaires.

Il nous paraît que la sobriété est le chemin indispensable pour questionner notre vie et nos impacts. Ce sont ces petits pas de colibri qui nous emmènent ensuite vers plus d’autonomie, puis de coopération. Et, c’est là qu’on peut faire levier tous ensemble.

Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde. (Gandhi)

Pierre Rahbi
Publié par Martine Pelletier
Photos: mon choix et libres de droits

À regarder la mer


Je passe des heures à regarder la mer
Perdue dans mes pensées de ce grand univers
Je deviens ainsi une extravagante aventurière
Je rêve de partir sur une immense galère
Comme je songeais à faire l'école buissonnière
Quand j'étais une petite écolière
À la personnalité guerrière.

Partir simplement en croisière
Comme une fortunée héritière
Les journées ne seraient pas routinières
Je pourrais visiter l'ile de Madère
Y découvrir tous ses nombreux mystères
Observer toutes ses demeures princières
Savourer la vie d'une façon légère
Tout en visitant les boutiques des chapelières
Admirer aussi le travail des dentellières.

Mais, ce ne sont que des chimères
Rien ne pourra me faire apprécier en solitaire
Ce fleuve qui m'est si cher
Tout en ayant une pensée douce-amère
Pour mon grand-père et ma grand-mère
Sans oublier mon père et ma mère
Qui ont vécu sur cette immense terre
Aux couleurs maritimes et maraîchères
Leur bonheur était leur débarcadère
Le tenant précieusement en bandoulière
Leurs amours étaient des messagères
De vraies promesses des plus sincères.

Je passerai des heures à regarder la mer
Dans ma vie, c'est mon réverbère 
Qui m'éclaire de sa douce lumière
Ce bonheur n'est pas éphémère
Parce qu'il est mon point de repère
Qui sans cesse me régénère
Comme les marées et leur caractère
Se mêlant au son des vagues, chansonnières
Pour toujours tellement fière
Avant de fermer à jamais mes paupières.

Publié par Martine Pelletier (auteure)
Photo et montage: Martine Pelletier


La paréidolie ou l'art de voir des images (5)


Que voyez-vous dans ce fabuleux rocher? Un rapace, c'est certain. Possiblement, un aigle royal qui semble surveiller son territoire d'une façon hallucinante grâce à ses yeux et son nez en forme de crochet qui nous envoient un message très convaincant. Il a en surplus, sa propre source pour se désaltérerQuel chanceux lorsque tu vis dans le désert!


Ah! Non! Pauvre ours! Pourquoi être enseveli dans le ciment? Tu oses sourire quand même de ta condition. Tu as de la chance, car une tête de girafe paraît te tenir compagnie bien incrustée dans ton oeil gauche. Immortalisé pour toujours. Chanceux ou malchanceux?


Un magnifique profil à partir des nuages. Tout est parfait avec en plus des cheveux ou peut-être une perruque sortie tout droit des coulisses d'un tribunal. L'image d'un vrai magistrat! La paréidolie se transforme tout à coup en portraitiste. 


Non, ce n'est pas un éléphant sur un balcon. Plutôt un éléphant surveillant la route. Aurait-il pris la place de patrouilleurs pour surveiller la vitesse et donner des contraventions? Attention si vous passez sur cette route. La prudence a bien meilleur goût.
 


Cela ne fait aucun doute. C'est bien une ravissante tête d'oiseau avec son bec très effilé. Ce doit certainement être un granivore. Il a vraiment fière allure, admirant paisiblement le ciel bleuté.

Publié par Martine Pelletier
Textes: Martine Pelletier

La paréidolie ou l'art de voir des images (6)


Un chien majestueux qui observe la mer avec une attention très particulière. Un tout petit parasol ose lui apporter un brin d'ombre. Ou peut-être se sent-il en sécurité à ses côtés?


L'art de grimper aux arbres sans se faire repérer avec une surprenante agilité. Vraiment, un camouflage qui sort de l'ordinaire.


Un cheval dans le ciel en cavale. Tout un défi de galoper dans les nuages ou ce sont les nuages qui galopent avec lui. Les deux versions sont acceptées haut la main.


Une surprise inattendue pour cette noix de coco. A-t-elle aperçu un singe désirant en faire un jouet d'amusement? Singe et noix de coco: un mélange réussi haut la main.


Un peu plus haut pour être à l'affût d'une proie facile? Son sourire est-il teinté de douceur ou malveillant? A-t-on envie d'aller vérifier?



Un sourire radieux sur une écorce d'arbre qui en dit long. Est-ce que la magie de la forêt est responsable de ce sublime sourire?

Publié par Martine Pelletier
Textes: Martine Pelletier

Tout est musique



Tout est musique pour un 💗 musicien. Tout ce qui vibre, et s’agite, et palpite, les jours d’été ensoleillés, les nuits où le vent siffle, la lumière qui coule, le scintillement des astres, les orages, les chants d’oiseaux, les bourdonnements d’insectes, les frémissements des arbres, les voix aimées ou détestées, les bruits familiers du foyer, de la porte qui grince, du sang qui gonfle les artères dans le silence de la nuit, – tout ce qui est, est musique: il ne s’agit que de l’entendre.

Romain Rolland- (Jean-Christophe)
Publié par Martine Pelletier

La paréidolie ou l'art de voir des images (7)

Une tortue géante qui a décidé de séjourner dans un environnement rocheux. Disons que ce n'est pas le confort absolu, mais elle doit certainement avoir ses raisons.


Des créatures de neige qui n'ont certes pas besoin de souliers à talons hauts pour se faire remarquer. Tout est dans la hauteur.


Cette drôle de bête a vraiment soif. Qu'importe le danger. On fonce malgré le courant excessif. Un courage exemplaire à suivre.


Moi, ma gueule! Impressionnante n'est-ce pas? Un serpent des bois au surprenant camouflage et à l'humeur exécrable.

Un petit bonjour matinal en passant, je me prends pour monsieur le Soleil. Je me suis levé de Bonheur.

Publié par Martine Pelletier

Humour à saveur de vérité (9)


  Mordre à l'hameçon? Cela pourrait mal se terminer.


 Donc, la vieillesse apporte plus de connaissances!



   Une image parfaite pour nous le faire comprendre.


  Ces minets sont collants, ils nous suivent partout.


Au moins, ce monsieur n'a pas le temps de s'ennuyer.

Au même titre que les dinosaures disparus de la terre.

Publié par Martine Pelletier

Humour à saveur de vérité (10)

On dit des chiens qu'ils laissent leur petit cadeau sur la plage! Et, que pensez-vous de certains humains qui laissent des tas de trésors?

       Chacun son tour, doit se dire ce joyeux luron.

        
    Et, profitons justement de la vie pour bien la vivre.

   Vraiment de la reconnaissance pour leur bienfaiteur.

              C'est grand temps qu'ils le comprennent.


  La méchanceté est très souvent au bout de la laisse.

Publié par Martine Pelletier

 

Humour à saveur de vérité (11)

      Ce mignon labernois est rusé comme un renard.
 


         Bref, on recherche vraiment une perle rare.


C'est un remède vraiment exempt d'effets secondaires.


   Notre estomac avant tout, le reste peut attendre.


      Je mérite ce qu'il y a de mieux, là est la vérité.

Écrits: Martine Pelletier
Publié par Martine Pelletier





Humour à saveur de vérité (12)

     Bien oui, ils gagneraient sûrement en popularité.

       Notre date d'expiration est reportée à plus loin.

          Et, tu me connais très bien, j'ai la tête dure.

Au moins, on peut dire que ce cher Internet est utile.
 
   Elle attend d'être récupérée par un bon samaritain.

Textes: Martine Pelletier
Publié par Martine Pelletier