dimanche 23 mars 2025

Joliment bien dit


Il était une fois quatre individus qu'on appelait: Tout le monde, Quelqu'un, 
Chacun et Personne

Il y avait un important travail à faire. Et, on a demandé à Tout le monde de le faire.

Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.

Chacun pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.

Quelqu'un se fâcha, car c'était le travail de Tout le monde.

Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire.

Et, Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait.

En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun.

Parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire.

                                                      Moralité

Sans vouloir le reprocher à Tout le monde

Il serait bon que Chacun

Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir

Que Quelqu'un le fera à sa place

Car, l'expérience montre

Que là où on attend Quelqu'un

Généralement, on ne trouve Personne.

                                 Conclusion

Je vais le transférer à Tout le monde afin que Chacun puisse l'envoyer à Quelqu'un sans oublier Personne.

Publié par Martine Pelletier





J'apprécie

J'apprécie ce qui est vrai et beau,

autant dans l'image que dans l'écrit.

J'apprécie ce qui inonde l'esprit,

fait réfléchir au quotidien,

amène les gens aux meilleurs sentiments,

à l'espoir, à l'espérance.

J'apprécie ravir mes yeux et mes oreilles,

tous mes sens de merveilleux.

J'ai trouvé dans la contemplation, l'écriture et la créativité,

un plaisir infini d'apprécier encore plus la vie!

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Photo: mon choix et libre de droits





Je ne tourne pas les pages

Je ne "tourne pas les pages". Je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé.

Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme personne, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours. Je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite des autres, pour les autres, et chacun m'a construite ou meurtrie.

Je ne tourne pas les pages, je les écris.
Charlotte Valandrey
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

J'aime

J’aime le monde des contes de fées, des elfes, des légendes, des souvenirs, des extraterrestres, l’idée de l’au-delà. J’aime ce qu’on a peine à observer.

J’aime développer l’imaginaire, j’aime m’envoler dans la poésie et la musique, lire de beaux textes, rêver en contemplant la nature, réfléchir sur certains sujets de la société.

J’aime les choses fortes, celles qui sortent de la normalité, les sentiments forts. J’en ai besoin pour vivre, car je préfère les choses brûlantes, même dangereuses, aux choses tièdes... Je me considère comme une vraie aventurière et une guerrière des mots et de la vie. Et, c'est cela ma vie.

Photo: mon choix et libre de droits

Publié par Martine Pelletier



La complexité de la langue française

 J’adore la complexité de la langue française:

- Le plus long mot palindrome de la langue française est « ressasser ». C’est-à-dire qu’il se lit dans les deux sens.

· « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e ». C’est-à-dire qu’il ne comporte aucun « e ».

· L’anagramme de « guérison » est « soigneur » C’est-à-dire que le mot comprend les mêmes lettres.

· « Endolori » est l’anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.

· « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette ».

· « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !

· Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre, « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».

· « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d’être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l’amour au pluriel.
C’est ainsi!

· « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce
aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x].

« oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.
Sophie Renouard
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

Pourquoi?

 

On peut rater bien des débuts en repoussant la fin.

Accepter que quelque chose se termine, c'est pouvoir en commencer une autre.

Accepter qu'une voie est sans issue, c'est pouvoir prendre un autre chemin.

Accepter une fin de partie de soi, c'est pouvoir accueillir le changement.

Quelquefois la vie, c'est comme ça. Bien souvent même.

On prolonge les au revoir quand c'est l'heure de l'adieu.

On s'accroche à l'ancien quand le nouveau veut naître.

On peut passer toute sa vie comme ça. À prier, à attendre, à se perdre.

Alors si la vie t'appelle, va à la rencontre des nouveaux paysages.

Et, suis-la. Toi, tu ne sais peut-être pas où tu vas, mais elle, elle sait très bien où elle te mène.

Au bon moment, tu comprendras tous les "pourquoi".

Alexandra Julien

Publié par Martine Pelletier

Photo: mon choix et libre de droits

 

Une vieille légende hindoue


U
ne veille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux; mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci:
- « Enterrons la divinité de l'homme dans la terre. »
Mais Brahma répondit:
- « Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera. »
Alors les dieux répliquèrent:
- « Jetons la divinité dans le plus profond des océans. »
Mais, Brahma répondit à nouveau:
- « Non, puisque tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. »
Alors les dieux mineurs conclurent:
- « Nous ne savons pas où la cacher, car il ne semble pas subsister sur la terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour. »
Alors Brahma dit:
- « Voici ce que nous nous ferons de la divinité de l'homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même, parce que c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher. »

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve bien enfoui en lui.

Anonyme

Photo: mon choix et libre de droits

Publié par Martine Pelletier

Avoir et Être



Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais, ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et, faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et, faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et, il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur
Et, sa noblesse est à ce prix.

Un jour, à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et, pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et, de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Yves Duteil
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits


Le meilleur ami de l'homme

Le meilleur ami de l'Homme, ce n'est pas le cheval, ni le chien, qu'on me rappelait sans cesse.

Le meilleur ami de l'homme est le livre.

Il ne demande pas grand-chose, le livre, ni que tu l'emmènes chez le vétérinaire, ni que tu lui donnes à manger.

Il est là, sur une étagère, à prendre la poussière.
Tu l'ouvres, et il déploie le monde devant toi, te transporte, tel un tapis volant, vers des contrées insoupçonnables.

Il te fait aimer des êtres de fiction qui deviennent de vraies personnes pour toi et qui te parlent autant que je te parle.
Yasmina Khadra
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

À chaque jour suffit sa peine


Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.

Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. 

Hier, nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.

L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis est demain: plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. 

Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.

Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous, nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain: ces deux terribles éternités s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.

Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

Par conséquent, à chaque jour suffit sa peine.

Auteur inconnu

Publié par Martine Pelletier

Photo: mon choix et libre de droits

L'enfer et le paradis


 Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. Il lui dit:

- Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.

Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l'une des portes et lui permit de regarder à l'intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie. 

Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. 

Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient pas ramener les cuillères dans leur bouche. 

Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances. Dieu dit:
- Tu viens de voir l'enfer.

Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit. La scène était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. 

Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. 

Le saint homme dit à Dieu:
- Je ne comprends pas!
- C'est simple, répondit Dieu. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.

Auteur inconnu
Publié par Martine Pelletier
Photo: mon choix et libre de droits

Humour à saveur de vérité (2)


    Pauvre toi, laisse-les exercer leur commérage.


                                           Elvis, lui seul, à la réponse!


Ne te prends pas la tête, si quelqu'un dit du mal de toi dans ton dos, sache que les guêpes piquent toujours les plus belles fleurs.


        Bien conservées, nous valons une p'tite fortune.



        Par ceux qui savent aussi tout sans savoir rien.



Publié par Martine Pelletier

Au bord du grand Fleuve (Chapitre 6)


Ils tournoyaient, s'amusaient et chantaient dans les rosiers sauvages au bord du fleuve, ce couple de Chardonnerets jaunes. Leur nid était certainement tout près... Je souhaitais tellement immortaliser ce moment en les photographiant... Soudainement, l'un deux s'est posé sur une branche et clic, réussite totale. La photographe en herbe que je suis était comblée et contente de vous le présenter bien encadré ce bel oiseau vaillant de chez nous.


La vieille clôture faite en palettes de bois est plus attrayante grâce à cette boîte à fleurs couleur du soleil.



Pas besoin de luxe extravagant pour passer de merveilleux moments au bord du fleuve, pourvu qu'on ait devant nous l'immensité bleutée de cette unique étendue d'eau. La paix et le simple bonheur font vraiment des rendez-vous doux.


Pas toujours rose au bord du fleuve. Et, pourquoi toujours montrer le beau côté des choses et fermer les yeux sur le négatif de peur d'être identifié ou cette peur erronée de donner son opinion? Des photos explicites qui doivent être montrées et surtout dénoncées. Pas question de se cacher la tête dans le sable, pas pour moi en tout cas. Ce n'est pas tout à fait mon style.


Une autre belle fleurie qui passe l'été au bord du grand fleuve et qui assiste à tous les couchers du soleil. Les caresses du soleil couchant la rendent encore plus magnifique.

Publié par Martine Pelletier
Photos: Martine Pelletier

 


Au bord du grand fleuve (5)


Un courageux aventurier solitaire qui a délaissé le bord de l'eau pour explorer avec curiosité le vaste champ garni de quelques fleurs sauvages. Il a vraiment fière allure!



Un couvre-sol maritime très dense et impressionnant qui pousse 
allègrement sur le sable par stolons, exactement comme les fraisiers. Il porte le nom de Potentille ansérine. 

   Au bord du grand fleuve rime avec décor de la mer.


Le phare de Métis, un incontournable de notre patrimoine régional et québécois.


La cabane de Robinson Crusoé protégée par une charmante sirène de mer qui a bien des raisons de se plaire au bord de la mer.


La couleur jaune accompagne gaiement le soleil et la mer.

Publié par Martine Pelletier
Photos: Martine Pelletier














Plus aucune patience (Meryl Streep)

Je n'ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que je suis devenue arrogante, mais tout simplement parce que je suis arrivée à un point de ma vie où je ne veux pas perdre plus de temps avec ce qui me blesse ou avec ce qui me déplaît.

Je n'ai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive ni pour les exigences d'une nature quelconque. J'ai perdu la volonté de plaire à celui qui n'aime pas, d'aimer celui qui ne m'aime pas et sourire à celui qui ne veut pas me sourire.

Je ne dédie plus une seule minute à celui qui ment ou à celui qui veut manipuler. J'ai décidé de ne plus vivre avec la prétention, l'hypocrisie, la malhonnêteté et l'éloge pas chère. Je n'arrive pas à tolérer l'érudition sélective et l'arrogance académique.

Je n'ai pas à m'adapter plus avec les affaires du voisinage ou avec le commérage. Je déteste les conflits et les comparaisons. Je crois à un monde de contraires et c'est pour ça que j'évite les gens ayant un caractère rigide et inflexible.


En amitié, je n'aime pas le manque de loyauté ni la trahison. Je ne m'entends pas bien avec ceux qui ne savent pas donner un compliment et qui ne savent pas encourager.

Les exagérations m'ennuient et j'ai du mal à accepter ceux qui n'aiment pas les animaux. Et, pour couronner le tout, je n'ai aucune patience pour ceux qui ne méritent pas ma patience.

N.B. Comme j'aurais adoré écrire ce splendide texte de vérités de Meryl Streep. Il rejoint complètement ma ligne de pensée au quotidien. Et, englobe surtout grandement mes valeurs de vie.
Meryl Streep
Publié par Martine Pelletier
Photos: libres de droits