Ce n'est pas une plante de jardin aromatique
Mais, une créature du monde fantastique
Un des êtres les plus surprenants
Qui ressemble à un coq et à un serpent
Il a un de ces regards assassins
Ce n'est certes pas un mignon poussin
On dit que mortel est son sifflement
Pas besoin de voler très haut
Il peut enflammer dans le ciel des oiseaux
Ensuite, dessécher la végétation pour toujours
Ce n'est vraiment pas un troubadour
Sa couronne sur sa tête bien en évidence
C'est certain, elle lui confère une forte élégance
Elle lui confère aussi le titre de roi
Le chant du coq lui fait vraiment peur
Ce dit brave en ressent un grand désarroi
La belette le plonge aussi dans une immense torpeur
Grâce à son extraordinaire sang-froid
Seul un miroir peut le réduire à néant
Cela instantanément sur le champ
De plus, il vit dans les terres arides de la planète
Bien à l'abri dans de secrètes cachettes
Et non dans les fabuleux prés verts
Encore moins au bord de la mer
La vigilance a bien meilleur goût
Aie toujours sur toi un miroir
Les matins, les midis et les soirs
Si tu veux éviter un terrible remous
Puisqu'il craint son reflet
Qui le rend subitement très laid
Ainsi, il se retrouve alors sans pouvoir
De cette façon, le basilic dit adieu à son pouvoir.
Publié par Martine Pelletier (auteure)