vendredi 22 septembre 2023

Légendes Du Fleuve: Le Fantôme De La Tempête





En ce temps-là... Il y avait un jeune homme qui était de retour de Montréal, il s'était rendu faire quelques emplettes à l'occasion du temps des Fêtes.

Pressé de revenir au bercail, il a eu la brillante idée de prendre un raccourci sur la glace du fleuve. Le vent se leva soudainement et il fut pris dans une effroyable tempête hivernale. Son vaillant cheval s'arrêta, car il était aveuglé par une poudrerie qui le clouait sur place. 

Il a pris la décision de chercher au plus vite un refuge en attendant la fin du mauvais temps.

Apercevant au loin une vieille maison, il s'empressa de descendre de son traîneau, sans oublier de recouvrir le dos de son cheval avec une couverture. Il se mit en route en direction de la vieille mansardePar curiosité, il regarda par la fenêtre qui était à moitié gelée, mais ne vit personne. 

Pourtant, un feu de bois était vraiment accueillant dans le vieux foyer fabriqué de pierres! Avec précaution, il ouvrit la porte et sans faire de bruit, se dirigea vers une vieille bûche de bois pour s'asseoir et se réchauffer. 

En examinant bien les lieux, son regard s'est posé tout au fond de la pièce sombre, il vit un vieil homme esseulé, assis, sous des dizaines de têtes d'orignaux. Ce dernier, avec le visage hagard, le regardait, tout surpris de sa présence.

Avec politesse, le jeune intrus lui a fait ses excuses d’être entré sans invitation et lui a demandé qui il était. Le vieillard lui a mentionné qu'il était un fantôme et qu'il a été condamné à errer dans cette cabane abandonnée, toutes les veillées du Jour de l'An, en espérant de venir en aide à un voyageur en détresse. 

C'est la punition que Dieu lui a prescrite, parce que de son vivant, à cette même époque, il avait refusé d'accueillir un vagabond, un soir de mauvais temps hivernal. À la lever du jour, le lendemain matin, le pauvre malheureux était mort gelé devant la porte, enfoui dans la neige. 

Après une nuit passée au chaud, le jeune gaillard s'éveilla aux petites heures du matin, bien à l'abri, dans le fond de son traîneau. Le temps était revenu au calme et le cheval avait repris la route du retour.

Le jeune Hervieux, de son nom de famille, n'a jamais pu comprendre ce qui s'était vraiment passé, ce soir-là! Tout fut confusion et épais brouillard dans sa mémoire. Avait-il rêvé? Laissons tout simplement notre imagination, broder notre propre conclusion!

D'après les Légendes Du Saint-Laurent

Adapté et publié par Martine Pelletier

Photos: choix de Martine et libres de droits

Légendes Du Fleuve: Les Baleines Endiablées

 

Un certain 24 juin, plusieurs familles de Rivière- Ouelle, rendues riches grâce à la pêche à la baleine, célébraient sur les rives du fleuve Saint-Laurent au terme d'une saison très fructueuse. 

Soudainement, au matin, après une nuit bien arrosée, des mains gigantesques firent irruption de la brume enveloppante et descendirent vers les fêtards qui restèrent ahuris avec une peur indescriptible au ventre. Certains croyaient dur comme fer que c'était des hallucinations suite à leur nuit de beuverie.


Effrayés, ils sautèrent sans attendre dans leurs barques, se croyant vraiment en sécurité. Quelle horreur lorsqu'ils s'aperçurent que les larges mains les repoussaient avec une immense force vers la rive! Tous durent se réfugier sans perdre de temps dans des maisons environnantes, avec la peur bien présente au ventre. 


C'est alors que les fêtards, déconcertés, virent une impressionnante vague s'abattre sur la rive et engloutir en l'espace de quelques instants seulement tous les ossements de baleines éparpillés sur la grève. 

De cette vague rugissant sur le rivage, surgirent une centaine de baleines qui plongèrent dans le fleuve pour retourner dans les eaux protectrices du majestueux fleuve Saint-Laurent.


Ont-ils perdu le goût de la chasse en cette nuit fatidique? Il n'y a malheureusement aucune réponse à cette question. C'est à nous de laisser aller notre imagination à la dérive!

D'après Les Légendes Du Saint-Laurent

Adapté et publié par Martine Pelletier

Photos: libres de droits









J'aime ceux...

 


J'aime ceux qui portent leurs cicatrices avec dignité.

Ceux qui ont souffert et qui sourient encore.
Ceux qui ont perdu, mais qui essaient encore.
Ceux qui ont été maltraités, et qui sont restés gentils.
Ceux qui ont été déçus.
Et qui montrent toujours leur bon 💗.
Parce que ceux qui ont eu une vie plus dure deviennent souvent les plus belles personnes.
Antonio Curnetta

Note personnelle: Tout simplement, je lève mon chapeau aux gens qui restent eux-mêmes et qui n'ont eu rien de gratuit dans la vie. Ceux dont la réussite réside dans le 💗et non dans les billets de banque. Ce sont les plus formidables personnes à découvrir! J'en connais et je vais en connaître encore! C'est merveilleux!💛

Publié par Martine Pelletier
Photo: choix de Martine et libre de droits

Légendes Du Fleuve: Le Bonhomme Sept Heures




 La légende du Bonhomme Sept Heures veut que ce personnage, à moitié humain et à moitié maléfique, enlève les enfants qui, s'amusant à l'extérieur, auraient trop tardé à retourner chez eux avant qu'il ne soit 7 heures du soir. D'après la légende, ces enfants ne seraient jamais retrouvés.

Ce personnage maléfique qui hante les routes de campagne, les grottes profondes et les villages reculés est la version québécoise du croquemitaine ou du père Fouettard de certains pays d’Europe. Aux Etats-Unis, il porte le nom de Boogeyman et on entend parler de lui partout où il y a des enfants.


Entouré de mystère, le bonhomme Sept-Heures, que l’on représente parfois coiffé d’un chapeau noir et souvent sous les traits d’un affreux mendiant, porte en lui l’angoisse de la mort ainsi que la peur de la nuit. 

On dit que, le soir de la Toussaint, le bonhomme Sept-Heures, entrait dans les maisons pour y observer les vivants. Tous invisibles, le voleur d’enfants et ses serviteurs profitaient de ces visites pour choisir leurs victimes désobéissantes avec un grand soin. 


Le soir venu, lorsque les enfants avaient le malheur de prolonger leurs jeux extérieurs après sept heures, seul, le Bonhomme Sept Heures les volait pour en faire ses prisonniers. Peut-être qu'il les sermonnait parce qu'ils n'étaient pas très sages, pour ensuite les rendre à leurs parents en leur faisant promettre d'être plus dociles. Qui sait! Soyons indulgents! Permettons-nous de penser positif! Tout est possible dans les légendes! Il suffit d'avoir un peu d'imagination et d'y croire un peu👿 

D'après les Légendes Du Saint-Laurent

Écrit adapté et publié par Martine Pelletier (auteure)

Photos: libres de droits