jeudi 9 novembre 2023

La femme forte



 

Quand ils te voient comme une femme forte, ils pensent que vous n'avez besoin de rien ni de personne, vous pouvez tout supporter et surmonter tout ce qui arrive. Que cela ne vous dérange pas de ne pas recevoir d'écoute, de ne pas prendre de vos nouvelles ou de ne pas vous dire simplement merci. Ce qui compte, c'est leur petit nombril du moment. Je prends et je m'en vais à la vitesse de l'éclair, dans mon petit cocon d'égocentrisme.

Quand ils vous voient comme une femme forte, ils cherchent juste à vous aider à porter leurs croix. Ils vous parlent et ils pensent que vous n'avez pas besoin d'écoute. Ils vous confient leurs plus chers secrets, mais quand le vent tourne de bord, ils vous crucifient, sans modération, avec leurs commérages, pour se donner de l'importance.

On ne demande pas à une femme forte si elle est fatiguée, souffre ou tombe, si elle a de l'anxiété ou de la peur. L'important est qu'elle soit toujours là: un phare dans le brouillard ou un rocher au milieu de la mer.


La femme forte n'est pardonnée de rien. Ce qui arrive, c'est de sa faute. Elle n'a aucun droit à l'erreur.
Si elle perd le contrôle, elle devient faible. Si elle perd son sang-froid, elle devient hystérique. Et bien souvent, on la rejette du revers de la main, car sa personnalité dépasse leurs attentes et la jalousie s'installe et la guerre est ouverte.

On ne peut pas se mesurer à elle, alors tout bonnement, on lui donne des coups de marteau de tous les côtés et à répétition, pour espérer la faire sombrer dans le néant et la voir mourir à petits feux. Et célébrer leur victoire, en ne sachant pas, que c'est eux, les plus démunis et les plus faibles.
Quand la femme forte disparaît une minute, elle est immédiatement perceptible, mais quand elle est là, sa présence est habituelle.


Mais la force nécessaire chaque jour, pour être ce genre de femme, n'a d'importance pour personne.
Honorez, reconnaissez, respectez et remerciez les femmes fortes de votre vie, car elles ont aussi besoin d'être retenues, aimées et sentent qu'elles peuvent se reposer... sans être jugées.

Auteur inconnu
Écrit adapté et publié par Martine Pelletier
Photos: libres de droits