Lorsque la fleur s'apprête à s'ouvrir,
c'est avec une telle volonté que,
malgré son apparente fragilité,
aucune force extérieure ne pourra l'en détourner.
Je suis heureuse de vous présenter mon blog et de vous faire naviguer dans mon univers littéraire avec comme toile de fond, les nombreuses passions qui m'animent: histoires vraies, poésie, contes, légendes, photographie, créations, lecture, cuisine, musique, mode, décoration, animaux, horticulture, jardin, société, humour, patrimoine et histoire de ma vie et bien des surprises. Bienvenue et je vous souhaite un fabuleux voyage dans mes vents et marées littéraires !
Lorsque la fleur s'apprête à s'ouvrir,
c'est avec une telle volonté que,
malgré son apparente fragilité,
aucune force extérieure ne pourra l'en détourner.
Un rat, des goûts
Un cas, des colles
Un pont, des râbles
Une voiture, des marres
Un évier, des bouchers
Un scout, des brouillards
Un bond, des buts
Une dent, des chaussées
Un air, des conflits
Un beau, des cors
Un mur, des crépis
Un vrai, des dalles
Un valet, des curies
Un drogué, des foncés
Une jolie, des gaines
Un crâne, des garnis
Un frigo, des givrés
Une moue, des goûters
Un brusque, des luges
Un ministre, des missionnaires
Une grosse, des panses
Un propos, des placés
Une cinglante, des routes
Un fâcheux, des agréments
Un patron, des spots
Un délicieux, des cerfs
Un sirop, des râbles
Une bande, des cinés
Un argent, des tournées
Et ne surtout pas oublier durant l'été:
Une bière, des haltères!
Publié par Martine Pelletier
Non, ce n'est pas un bateau en bois, mais tout simplement une vieille jardinière passée date que j'ai recyclée avec du bois flotté. J'ai vraiment eu un bonheur fou à la fabriquer en laissant aller mon imagination!
Sur une île fantastique
Située dans le parc du Bic
Il y a déjà de nombreuses années
Le fond d'une grotte était tapissé
De nombreux os blanchis
Signe évident d'une énorme tragédie
Peu avant l'arrivée de Jacques Cartier
Des familles d'Indiens nomades
Descendaient comme des braves
En canots, sur le majestueux fleuve Saint-Laurent
Comme à l'habitude, pour chasser
Durant plusieurs semaines à tous les ans
Un jour, se sentant poursuivis
Ils débarquèrent à toute vitesse
Pour se cacher, dans une grotte secrète
Se croyant en sécurité et bien à l'abri
Pour se protéger des Iroquois, leurs pires ennemis
Mais ils durent en toute hâte abandonner leur cachette
Avec une immense peur et une profonde détresse
Car à grande marée montante
L'eau du fleuve devenait trop dominante
Malheureusement, tous y périrent brutalement
Puisque leurs assaillants les ayant repérés
Ont mis le feu à l'entrée
Leur barrant la route à leur chère liberté
On raconte que certains soirs d'été
Là-bas, vers le cap Enragé
Sautillent des surprenantes lueurs de brasier
Suivis de drôles de fantômes articulés
Dansant frénétiquement sur le rivage ensorcelé
Accompagnés du vent hurlant
Semblable au tumulte des indiens gémissant
Un jeune homme décida d'y passer l'hiver
Accompagné de son fidèle compagnon, son chien
Sur l'île Bicquette, dans le phare abandonné
Une nuit, il entendit des horribles grincements
Et de nombreux coups saccadés
Dans les longs et vieux escaliers
Suivis de plaintes et de cris peu ordinaires
Effrayé et n'en croyant pas ses yeux
Il a voulu sans hésitation abandonner les lieux
Mais pour lui, aucune chance
La glace du fleuve était trop mince
Il a donc désespérément rebroussé chemin
Pour passer une autre nuit sans fin
Son chien parvenu sur le rivage
Le lendemain attira l'attention des habitants
Qui partirent d'un pas pressant
Le secourir, armés de volonté et de courage
Ils le retrouvèrent à l'extérieur
Gelé et mort de peur.
Écrit poétique publié par Martine Pelletier
D'après les Légendes du Saint-Laurent
Photos: libres de droit
Ingrédients
Je vous présente un montage artistique amusant. Sur les photos, j'ai ajouté des personnages afin de rendre les images plus drôles. J'aime bien imaginer toutes sortes de scénarios et jouer avec les couleurs. Bon visionnement!
Montréal, Moncton, Toronto et Halifax, quatre villes dans lesquelles, lors de ses déplacements, Ludger Vallin, ex-professeur d'histoire, fera la conquête d'une femme.
Puis, à deux pas de l'engagement avec chacune d'elles, leur ayant promis mer et monde ainsi qu'un lien plus que durable, c'est l'abandon soudain, brutal, sournois, de la part du prétendant qui s'enfuit tel un lâche.
Désemparées, humiliées, meurtries dans leur amour, les délaissées vivront l'une après l'autre le rejet impitoyable de celui qui leur avait fait miroiter le bonheur pour ensuite leur déverser son fiel en plein 💘.
Ahuries, désespérées, elles n'ont qu'un mot sur les lèvres : « Pourquoi ? » Une question que Raymonde, Judith, Viviane et Lili-Perle murmurent peut-être à l'oreille du lecteur...
Ma critique:
Denis Monette, un auteur qui a touché et qui touchera longtemps les lecteurs et lectrices par sa plume et les mots. Même parti pour le grand voyage, en septembre dernier, il continuera de nous charmer par ses nombreux écrits.
Dans ce roman, l'auteur nous plonge dans l'univers de Ludger Vallin, un ex-professeur, de belle apparence dans la cinquantaine, qui parcourt les petites annonces dans les journaux, pour sélectionner une femme répondant à ses attentes de sélection. Mais ces quatre femmes choisies minutieusement par ce séducteur de haut calibre, connaîtront l'abandon total, avec en prime une indescriptible humiliation.
J'ai adoré ce roman qui aborde le côté de la solitude, qui rend l'être humain très fragile aux manipulations. Pourquoi ce comportement ironique de la part de cet homme sans pitié pour les femmes? La conclusion du roman de ce prolifique et regretté auteur nous le fait comprendre si bien, le tout servi sur un plateau d'argent! Agréable découverte à tous! Bonne lecture!
Publié par Martine Pelletier
Texte critique: Martine Pelletier
Ingrédients