Des loups déguisés en agneaux?

Il y a certainement des gens qui ne seront pas tout à fait d'accord avec cette publication mais dans la vraie vie, il y a des situations qui doivent être connues du public et dénoncées sans modération. Des situations qui détruisent, qui rendent intolérable la vie et qui viennent aussi empoisonner ceux et celles qui les vivent sans quasiment aucune sortie de secours à l'horizon.

Ceux et celles qui me connaissent savent très bien que je ne tolère aucune injustice et que je ne suis pas comme madame autruche qui se cache la tête dans le sable, lorsqu'elle est désemparée ou tout simplement prise au piège. Comme on le dit souvent, je n'ai pas la langue dans ma poche, ma grande force est aussi d'avoir la plume dans la main, pour véhiculer en toute vérité l'inacceptable.

Ou bien, ils vont dire tout simplement : voilà Martine qui monte encore une fois aux barricades. On la reconnaît! Et bien oui, je dénonce haut et fort ce que je trouve injuste dans la société au quotidien. J'écris sûrement ce que nombre de personnes pensent tout bas sans jamais revendiquer. C'est leur droit et je le respecte totalement. Vous pouvez me croire!

Ceci dit, je suis tombée par hasard sur un article publié sur internet parlant d'une dite religion méconnue ou très bien connue dans le monde?

Caractérisée par ses adeptes qui se croient quasiment invincibles et par-dessus tout, les rois du monde. 

Cette dite religion qui ressemble plus à une secte, avec tout ce qui se dégage de sa doctrine narcissique, qu'ils osent qualifier de parfaite. Pour eux, nous sommes seulement les gens du monde, plus précisément dans leur langage bien à eux: les exclus.

C'est en lisant cet écrit, qu'un goût amer de déjà vécu, a fait surgir un très mauvais souvenir au plus profond de mon être. Oui, je me souviens que j'avais assisté dans les années 1980 aux funérailles de la mère de ma meilleure amie de jeunesse. 

Quand j'y repense aujourd'hui, cet épisode de ma vie m'avait profondément marquée au fer rouge. Nous étions rassemblés dans l'église paroissiale pour le service funèbre. Nous entendions des cris et des pleurs provenant de l'extérieur. C'était horrible! Un vrai film d'horreur.

Ma grande amie, retenue par son mari ne pouvait pas entrer dans l'église parce que cette dite religion ne le permettait pas. MAMAN, MAMAN: ces mots résonnent encore à mes oreilles après tout ce temps passé. Et cela s'est poursuivi lors du moment d'adieu au cimetière. Tous les deux, ils se tenaient éloignés et ma belle amie, accrochée à la clôture en fer forgé de l'entrée, poursuivait ses cris saccadés de détresse!

Quelle cruauté de faire vivre ce moment terrifiant et dépourvu d'humanisme à un être humain! Et oui, c'était ma meilleure amie et cette dite religion nous a éloignées comme elle a fait couler à pic plusieurs amitiés et séparer à tout jamais de nombreuses familles.

Et aujourd'hui, un de mes proches subit lui aussi les assauts de ce mouvement sectaire. Avec lui, se multiplient la haine, le rejet, la solitude et beaucoup de souffrance. Bien souvent, la dépression est au rendez-vous. 

Le cocon familial n'existe plus surtout quand les parents osent montrer la porte à un de leurs enfants qui refuse de se soumettre à leurs lois despotiques. Oui, ils imposent vraiment leur doctrine. Ils pensent prôner l'amour mais ne tolèrent aucun compromis. 

Si tu choisis de faire partie de leur gang, tu dois te soumettre à leurs nombreuses exigences. Ces disciples ont été initié à convaincre, à manipuler et à bien tirer les ficelles de leur théâtre de mensonges. Eux-mêmes, ont déjà été des marionnettes et recrutent à leur tour les gens les plus faibles pour faire partie de leur spectacle sectaire.

Ne vous méprenez pas aussi qu'ils soient calmes comme des agneaux, ils se changent bien vite en loups si vous êtes en désaccord avec leurs principes de vérité bien à eux.. 

En plus d'obéir aux lois de la secte, ils doivent faire du porte à porte, payer eux-mêmes ce qu'ils distribuent, donner de leur salaire pour faire vivre assurément les hauts dirigeants qui ne doivent certainement pas se contenter de modestes demeures.

Et mesdames, c'est vraiment monsieur qui dirige la maisonnée, vous pouvez parler seulement si vous êtes de son avis. Et ne pensez surtout pas de partir en voyage seule, un chaperon doit vous accompagner en tout temps. Vous pourriez rencontrer un méchant loup ou avoir des pensées hors de l'ordinaire. Vous n'êtes seulement que le petit chaperon rouge! Surveillance exige! 

Et ne soyez pas trop coquette, la modestie a bien meilleur goût! Pas trop d'artifices! Sinon, vous allez vous faire sermonner, c'est certain. Peut-être une punition bien méritée avec cela?

Si vous aimez  toutes les fêtes en général, vous allez être malheureux, car fêter pour eux et lever son verre pour un souhait quelconque est un acte très grave, pas du tout le bienvenu et très répréhensible. De plus, prendre la main de son conjoint ou le toucher en public, est source de péché si vous n'êtes pas mariés. 

Ou vivre en conjoints de fait est inacceptable et la femme qui est dans cette situation est traitée d'un terme pas très poli, je peux vous l'affirmer. Alors, où donc est passé leur amour universel et le respect des autres?

À la lumière de ce que j'ai vécu, de ce que je vis en sourdine et de ce que j'ai appris, je ne suis vraiment pas la personne à se faire miroiter des concepts qui va à l'encontre de la liberté et qui anéantit la personnalité. 

De plus, me faire initier et me faire caler la tête dans l'eau, dans une piscine par un chef contrôlant, devant des milliers de personnes qui applaudissent à tout rompre! Non merci, pour ce spectacle désinvolte, dépourvu de goût et hypocrite! 

Je préfère plutôt aller faire trempette dans le fleuve Saint-Laurent, c'est cela le vrai baptême et authentique communion avec l'univers. Sans entraves de toutes sortes et loin du joug de loups déguisés en agneaux. Voilà, mon point de vue! 

Et je termine en disant qu'on ne paie jamais trop cher le privilège d'être son propre maître! Bref, soyons donc maître de notre vie sans nous faire mener par le bout du nez!

Publié par Martine Pelletier (auteure)