Nous sommes tellement remplis de mots qu’il nous faut absolument parler: comme s’ils étaient des oiseaux à libérer, comme s’il fallait faire le vide avant de laisser venir en nous d’autres mots.
Nous parlons, nous parlons: les uns aux autres, les uns contre les autres, les uns des autres. Les mots s’agitent inutilement entre nous. Ceux que nous osons dire, ceux que nous gardons pour nous. Ils sont tous là.
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