La Chatonnière

Nous sommes les juniors charmants et enjoués: Renoir, Merlin, Jadou et Grilou. 

Nous prenons la pose avec fierté et sans faire de chichis afin de vous présenter, la CHATONNIÈRE, notre superbe emplacement pour nos jeux extérieurs.

Pourquoi ce nom? Tout simplement parce que nous avons passé notre enfance ensemble, accompagnés de d'autres amis félins juniors. Nos amis les séniors ont aussi leur complexe bien à eux et ils profitent d'une retraite tranquille et bien méritée.

 Les passerelles intérieures sont fabriquées avec du bois flotté afin de nous permettre de voyager bien haut pour admirer les oiseaux et regarder les écureuils et les tamias exécuter leurs pirouettes.

De plus, ce bois perdu, provenant du rivage du majestueux fleuve Saint-Laurent nous sert à faire tout simplement notre manucure. Pas besoin de se rendre au salon de beauté! Pas de temps à perdre, le grand air et les amusements sont très précieux pour l'épanouissement de notre jeune vie féline.

Lorsque qu'une petite sieste s'impose, nous nous blottissons dans les tiroirs récupérés, dotés de couvertures douillettes, bien à l'abri de la pluie et des rayons du soleil car un boisé d'épinettes nous sert de parasol naturel.

Un banc et des chaises complètent à merveille ce décor qui trouvent preneurs lorsque les petits lits sont déjà occupés. Nous vivons en harmonie et heureux au Domaine du Grand Semeur et ce qui est important, notre vie se passe en toute sécurité.

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Photos: Martine Pelletier

Muffins aux fraises et chocolat blanc

Ingrédients :

2 tasses de farine tout usage (farine de blé entier pour moi)
¾ tasse de sucre
1 c. à table de poudre à pâte
2 œufs
4 c. à table de beurre, fondu et refroidi
1 tasse de lait
1 c. à thé d’extrait de vanille
1 tasse de pépites de chocolat blanc (½ tasse pour moi)

1 tasse de fraises fraîches coupées en petits morceaux

Méthode :

Préchauffer le four à 350°F

Beurrer ou chemiser 12 moules à muffins

Tamiser la farine, le sucre et la levure chimique ensemble.

Dans un bol moyen, battre les œufs, le beurre, le lait et la vanille.

Verser dans les ingrédients secs et remuer pour obtenir un pâte homogène.

Incorporer le chocolat blanc et les fraises. Remplir les moules au trois-quarts.

Cuire au four de 20 à 25 minutes, ou jusqu’à ce que les muffins soient dorés.

Laisser refroidir 1 ou 2 minutes avant de démouler sur une grille. 

Les Délices de Maya

Photo: Isabelle Labonté

(Source : La cuisine en fête de Sakia

Mes futures créations (1)

WOW! Mon coup de coeur! Un abri à la Robinson Crusoé!

Il y a plus de dix ans déjà que je demeure sur le domaine de mes ancêtres. Avec ce superbe coin de terre, il y a aussi une bande de terrain qui se dirige tout droit vers la grève et qui fait partie de la propriété au bord du fleuve. Le terrain est déjà prêt pour débuter cette fantastique aventure.

Un vrai cadeau du ciel!  Et c'est là que viendra au monde, un projet de création qui va demander du temps, certes, mais combien créatif et surtout amusant, avec tout ce que nous donnent de trésors inimaginables, les rivages de notre majestueux fleuve. Des végétaux de toutes sortes viendront aussi enrichir ce futur coin de paradis maritime.

Tout sera fait en bois flotté mais aussi avec l'ajout de récupération d'objets de toutes sortes. En voici des images qui donnent des idées époustouflantes! Il faut se le dire, les projets nous permettent de savourer la vie, surtout de garder les yeux ouverts sur notre environnement naturel et l'apprécier à sa juste valeur! D'autres images suivront, c'est à ne pas manquer! Et des idées, j'en ai plein la tête, vous pouvez me croire!

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Photos: Pinterest

Savoir rire de soi

On regarde une photo de nous plus jeune! Pendant l'enfance ou à la porte de l'adolescence! Certains d'entre nous ont envie de s'exclamer: c'est pas possible d'étaler ce que j'étais, aux yeux du monde! Enlevez-moi cette horreur de ma vue! Il ne faut pas la montrer à personne, je vous en supplie! Et pourtant, c'est notre moi sur cette image tout droit sortie d'une caverne de souvenirs inédits. 

C'est une partie de notre parcours de vie que l'on veut reléguer aux oubliettes? Mais pourquoi? À cause de minimes boutons d'adolescence, des dents mal alignées qui demandent correction, des cheveux en broussaille, une maigreur excessive, un début d'embonpoint de jeunesse ou des vêtements qui ne sont pas au goût du jour? Pourquoi renier ce que l'on a été? Une peur bleue de faire rire de soi? Et quelle importance quand on est bien dans notre présent et ce qu'on est devenu. On voudrait que ces années disparaissent comme par magie. Mais disons-le vraiment, c'est impossible.

Disons-nous plutôt que la vie est un théâtre rempli de temps en temps de rôles tragiques, pourquoi ne pas les délaisser pour laisser place  à l'humour qui lui, a bien meilleur goût, même lorsqu'il s'agit de rire de soi. Rire de sa propre personne et en faire rire autrui est un immense pas vers la liberté, la légèreté et la spontanéité. Rire de soi en premier signifie que personne ne peut vous ridiculiser car vous avez ri de vous-même justement en premier. Cela s'appelle tout simplement de l'autodérision. C'est un moyen inébranlable pour accéder à son indépendance par rapport aux opinions des autres. 

Mais pour certains, c'est très ardu à mettre à exécution quand un sentiment de fierté personnelle très prononcé mêlé à un petit soupçon de narcissisme ose prendre la vedette. Rire de soi devient très difficile car on retrouve le désir de devenir le meilleur, le plus beau et le plus intelligent. Et la frustration finit par prendre le dessus et on pose un regard très différent sur nous-même. Selon les dires fondés des connaisseurs en psychologie.

Pourquoi ne pas se révéler à soi-même en se disant tout simplement: comme je suis fier ou fière aujourd'hui, j'en ai fait du chemin depuis, sans avoir de regrets et de se lamenter sur un cliché passé? Ce dit cliché qui fait partie intégrante de notre évolution humaine. La vie est si courte, pourquoi en faire une tragédie?

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Photos: images gratuites

Mes séries (1) Le jeu du calmar

Ah! En toute sincérité, je peux vous affirmer que cette série m'a clouée à mon fauteuil! Ce n'est vraiment pas une de ces séries à l'eau de rose! Croyez-moi! C'est plutôt une approche dramatique de survie inhabituelle teintée d'une intrigue et d'une action passionnantes avec des personnages uniques qui jouent merveilleusement leur rôle. Je peux même ajouter sans mentir: coeurs fragiles, s'abstenir!  

Le jeu du calmar est diffusée en neuf épisodes sur Netflix et elle nous vient de la Corée du Sud. Elle se résume ainsi: plusieurs centaines de personnes issues de milieux défavorisés sont amenés plus ou moins contre leur gré sur une île au large du pays pour participer à des jeux mortels. Le grand vainqueur repartira avec une alléchante cagnotte évaluée à près de 50 millions de dollars. Ce jeu est à l'origine un jeu de garçon pratiqué dans les années 70 et 80. Il est présent dans la série au début et à la fin.

C'est l'histoire d'un chauffeur raté ayant pour nom, Seong-Gi-hun  (no456) qui est divorcé vivant avec sa mère. Il dépense son argent emprunté à des mafieux en faisant des paris ici et là. On peut suivre son évolution remarquable et des plus surprenantes. On a aucun mal à s'identifier à ce père de famille qui cherche à amasser de l'argent par tous les moyens inimaginables afin de plaire et pouvoir gâter sa fille.

Dans cette réalité sud-coréenne, ultra capitaliste et libérale, la pauvreté est considérée comme un échec total. Dans ce jeu décisif, il devra affronter un vieillard maladif, un mafieux pas trop commode, une arnaqueuse, un déserteur, un immigrant et bien d'autres, chacun, bien décidé à gagner ce gros lot tant convoité.

Et les femmes qui sont considérées comme des êtres faibles dans cette société réservée aux hommes, ne sont pas en reste. Elles prennent grandement leur place en démontrant leur intelligence, leur ingéniosité et surtout leur charismatique. Malgré sa violence qui sème la terreur et la démonstration d'une certaine cupidité humaine, cette série unique en son genre comporte des séquences d'humanisme avec un surprenant soupçon de sensibilité. Et nantie d'une finale surprenante et inattendue qui nous ramène à se poser la question suivante: l'argent est-il un mauvais maître pour certains humains qui veulent en gagner toujours et toujours plus? 

Les choix auxquels sont confrontés les participants sont vraiment déchirants. Ils nous conduisent sur notre propre manière de voir la vie, notre vie. En conclusion, c'est une des superbes séries qui ne passera pas aux oubliettes! J'ai adoré! Entre les branches, j'ai appris qu'il y aura une suite dans les mois à venir. Je vais être au poste pour la savourer! 

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Photos: images gratuites (internet)