Je passe des heures à regarder la mer
Perdue dans mes pensées de ce grand univers
Je deviens ainsi une extravagante aventurière
Je rêve de partir sur une immense galère
Comme je songeais à faire l'école buissonnière
Quand j'étais une petite écolière
À la personnalité guerrière.
Partir simplement en croisière
Comme une fortunée héritière
Les journées ne seraient pas routinières
Je pourrais visiter l'ile de Madère
Y découvrir tous ses nombreux mystères
Observer toutes ses demeures princières
Savourer la vie d'une façon légère
Tout en visitant les boutiques des chapelières
Admirer aussi le travail des dentellières.
Mais, ce ne sont que des chimères
Rien ne pourra me faire apprécier en solitaire
Ce fleuve qui m'est si cher
Tout en ayant une pensée douce-amère
Pour mon grand-père et ma grand-mère
Sans oublier mon père et ma mère
Qui ont vécu sur cette immense terre
Aux couleurs maritimes et maraîchères
Leur bonheur était leur débarcadère
Le tenant précieusement en bandoulière
Leurs amours étaient des messagères
De vraies promesses des plus sincères.
Je passerai des heures à regarder la mer
Dans ma vie, c'est mon réverbère
Qui m'éclaire de sa douce lumière
Ce bonheur n'est pas éphémère
Parce qu'il est mon point de repère
Qui sans cesse me régénère
Comme les marées et leur caractère
Se mêlant au son des vagues, chansonnières
Pour toujours tellement fière
Avant de fermer à jamais mes paupières.
Publié par Martine Pelletier (auteure)
Photo et montage: Martine Pelletier
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