La première fois que l'on écrit, on a peur que l'on nous vole notre idée.
Et, puis, on se rend compte que si tous les écrivains écrivaient sur le même thème, il y aurait autant de romans que de romanciers.
Ce qui compte, c'est votre singularité, votre sensibilité, votre voix, ce que vous avez d'unique à dire aujourd'hui sur votre époque.
Gide disait d'ailleurs : « Ce qu'un autre aurait fait aussi bien que toi, ne le fais pas.
Ce qu'un autre que toi aurait aussi bien écrit que toi, ne l'écris pas.
Ne t'attache en toi qu'à ce que tu sens, qui n'est nulle part ailleurs qu'en toi-même. »
Vous devez comprendre, avoir conscience de votre « spécificité », c'est-à-dire les raisons pour lesquelles cela vous est nécessaire et vital à vous d'écrire.
Aurélie Valognes
Publié par Martine Pelletier
Photo: libre de droits
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