Je t'ai vu, bel oiseau, au plumage nocturne
Non, tu n'es pas calamité ou infortune
Tes yeux semblables à des perles sombres
Ne sont surtout pas synonymes de pénombre
Fièrement, tu observais les vagues déferler
Se brisant férocement sur les noirs rochers
Te tenant droit comme un fier guerrier
En cet après-midi, d'impressionnante marée
Oui, tu es le messager des vents imprévisibles
Tu voyages à travers les quatre saisons, invincible
Et, ton vol est un ballet de mille lumières
Que tu sais si bien démontrer dans les airs
Ainsi, tu es l'emblème de la force impénétrable
D'une profondeur antique, courage admirable
Non, tu n'es pas ce supposé prophète de malheur
Même si ton chant est austère, il est douceur
Il dévoile la vie dans son implacable cruauté
Le monde vrai, sans artifices, sans supériorité
Ô corneille, même si tu es ce volatile mal aimé
Tout l'univers se doit grandement de te respecter.
Publié par Martine Pelletier (auteure)
https://lesmerveillesdesirena.blogspot.com/2025/08/une-rencontre-au-sommet.html
Photos: Martine Pelletier
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