Dans bien des familles, il y a souvent une personne qui dérange, celle qu'on qualifie de "mouton noir".
Elle est celle qui ne joue pas le jeu des faux-semblants, qui refuse de suivre aveuglément les règles tacites d’un système dysfonctionnel.
On la critique, on l'exclut parfois, mais en réalité, elle est généralement celle qui voit la vérité que les autres préfèrent ignorer.
Le mouton noir n’est pas le problème; il est le révélateur.
Il met en lumière les non-dits, pointe du doigt les incohérences et refuse de se conformer aux schémas destructeurs.
Son regard perçant fait peur, car il menace l’équilibre fragile d’un système fondé sur le déni et les faux semblants.
Mais, ce rôle, aussi difficile soit-il, est aussi une force.
Le mouton noir est fréquemment le premier à briser les chaînes du conditionnement familial, à choisir sa propre voie, à refuser de perpétuer des cycles toxiques.
C’est un chemin solitaire, douloureux parfois, mais il mène vers une liberté précieuse: celle d’être soi, sans masque, sans compromis.
Si vous vous reconnaissez dans ce rôle, sachez que vous n’êtes pas seul.
Votre lucidité est une richesse, votre capacité à voir au-delà des apparences est un cadeau.
Ce que l’on vous reproche aujourd’hui pourrait bien être ce qui vous sauve demain.
Alors, osez rester fidèle à votre vérité, même si cela signifie être différent et de même, être rejeté, mis à l'écart.
Soyez honoré d'être ce mouton noir qui dérange, c'est un titre teinté de liberté. Un titre qui qualifie haut la main la personne qui se tient debout, la personne qui n'a pas besoin de suivre le troupeau pour avancer dans la vie.
Oui, j'ose l'avouer aujourd'hui: je porte avec honneur ce titre.
D'après un texte de David Lefrançois
Publié par Martine Pelletier
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