Petit intermède de la vie (28)

Publié par Martine Pelletier

Photo: libre de droits

Michel Sardou (28 octobre 2023)

Les lumières se ferment. Une toile, placée devant la scène, accueille des animations exposant des paysages de l’Irlande, tout comme un écran à l’arrière des musiciens. Les connaisseurs se doutent déjà bien de ce qui les attend. Les lacs du Connemara retentit dans les enceintes. Le public est d’ores et déjà conquis. (Ces images grandioses avec les chevaux blancs! Quelles images magnifiques. J'étais conquise à coup sûr!) (Martine)

Pas toujours de mille feux, l’âge avancé de l’artiste se ressent à certains moments du spectacle, mais interpréter des succès pendant plus d’une heure et demie âgé de 76 ans relève presque de l’exploit. Surtout quand on se penche sur les dates de sa tournée d’adieu, enchaînant à chaque jour, deux jours ou presque une représentation dans une ville différente. Réellement un monument intouchable, une légende de la chanson.

Lorsque vient le temps de chanter ses idées, Sardou n’a pas la langue dans sa poche, c’est le moins qu’on puisse dire. Imaginant une France sous l’occupation nazie si les Alliés n’étaient pas venus en Normandie sur Les Ricains, ou abordant encore la situation des femmes voilées dans Musulmanes, les idées tranchées de Michel Sardou ont valu à l’artiste son lot de polémiques par le passé. Comme actuellement. L’élégant chanteur n’hésite pas à y faire référence après son interprétation de Le Privilège, chanson engagée sur le thème de l’homosexualité.

Ce qui est magique chez Sardou, c’est que le profond romantique caché, qu’il souffle ses premières bougies comme ses dernières, saura se reconnaître dans la fougue impétueuse de l’artiste français. Chanter que l’on va aimer comme personne n’a osé aimer, chanter que la maladie d’amour fait souffrir et pleurer, c’est universel, les thèmes traverseront à jamais le temps, les époques.

Après Salvatore Adamo et Michel Fugain en milieu d’année et quelques mois avant le passage de Mireille Mathieu, Michel Sardou s’inscrit dans une belle lignée d’artisans de la chanson française se payant actuellement des visites dans la province. Un constat similaire à chaque reprise? Le public est âgé.

Rien de plus logique, les chansons écrites par ces génies de la musique européenne date déjà d’un demi-siècle dans leur majorité. Mais c’est avec un certain pincement au cœur que l’on remarque que, si les thèmes s’avèrent intemporels, l’intérêt, lui, ne répond pas aux oreilles des plus jeunes.

Et pourtant, une orchestration particulièrement riche, des paroles éclairées valant la plume de certains grands poètes, un authentique culte entourant ces légendes : la chanson française regorge encore de fantastiques qualités.

Suivant un medley particulièrement réussi, l’artiste ne s’attardant qu’une trentaine de secondes à peine sur des morceaux comme En chantant, La java de Broadway ou Je viens du Sud, il interprète Quelque chose de Tennessee. Le chanteur parle d’une autre légende, le regretté Johnny Hallyday. Il regarde dans les airs, quand il énonce la dernière phrase. Il regarde le rocker, là-haut. Avec comme rappel, la chanson Comme  d'habitude, de Claude François, qui clôture à merveille le spectacle.

                                     💗💗💗

La voix unique de Sardou et ses mélodies ont traversé le troisième âge, comme le personnage, et son élégance, elle, n’a pas pris une ride. Ce spectacle m'a fait grandement apprécié le mythique chanteur, qu'est Michel Sardou, savourant chaque petit instant, comme étant le dernier, profitant de chaque seconde, pour un ultime adieu! Je me souviendrai. (Martine)💜💗💙

Tiré de l'écrit de Sami Rixhon

Photos: Source externe

Publié par Martine Pelletier

Je m'appelle Sourire

Je m'appelle Martine! Je porte le nom aussi de Sourire! Et je me fiche complètement de ce que les autres pensent de moi. Jalousie, Hypocrisie et Pathétisme, trois mots très déplorables dans notre société d'aujourd'hui. Les personnes, qui naviguent dans ce vocabulaire malsain, sont à plaindre sérieusement.

Je vais vous raconter une petite parenthèse quotidienne, que j'ai vécue, il y a quelques semaines. J'ai dit à la personne concernée, tout simplement, que j'étais contente de mon appareil photo et des images que je prenais des couchers de soleil, des fleurs... Et cette personne m'a dit tout simplement que (nom mystère), allait prendre des photos plus belles que les miennes, grâce à l'appareil, qu'elle va se procurer, muni de toutes les lentilles, qui l'accompagnent. En plus, elle a ajouté, en riant ironiquement: elle a de l'argent maintenant. 

Je me demande encore aujourd'hui, si cette personne a été bien consciente des paroles, qu'elle a prononcées sur le moment? Remonter un être humain pour en descendre un autre? Dans ma vision respectueuse de la vie, c'est inacceptable!

J'étais dans son auto et elle conduisait. Je n'ai pas osé la contrarier, en la sermonnant, car je ne voulais pas produire un accident. Je suis restée bouche bée et sidérée, par cette attitude absente de maturité et surtout de jalousie maladive. Pourquoi est-ce si difficile de féliciter, de dire bravo aux réussites des autres et de démontrer un soupçon d'empathie? Cela ne nous enlève rien, mais transmet beaucoup de bonheur et d'encouragement dans le 💗 des autres. C'est une grande leçon à retenir pour grandir!

Des situations déplorables, comme celle racontée, ci-haut, me donnent beaucoup de munitions, pour écrire, dénoncer, et c'est là, que je me transforme en une vraie emmerdeuse, tout sourire!

Notre enfance (Vidéo)

Je vous présente une vidéo ayant pour titre: NOTRE ENFANCE, accompagnée d'une sublime mélodie: LA RIVIÈRE DE NOTRE ENFANCE, interprétée par Garou et Michel Sardou. Oui, demain, c'est le grand jour! Je vais assister au spectacle d'adieu de Michel Sardou à Québec.

Une voix intense et des textes à la hauteur de ce grand artiste de la scène française. N.B. ( La vidéo est présentée en MP4 et en version compressée pour mon blog). Bonne journée!

Publié par Martine Pelletier

Petit intermède d'humour (2)

Vieillir en ROSE, rime avec:

cir'ROSE

ostéopo'ROSE

arth'ROSE

név'ROSE

artériosclé'ROSE

fib'ROSE

tromb'ROSE etc...

Allez les vieux... il faut que çà s'ar'ROSE

Publié par Martine Pelletier

Photo: libre de droits

Ne vous trompez pas

WOW! J'adore cette citation et je me reconnais en elle. Il ne faut pas se le cacher, ma personnalité de fonceuse peut déplaire bien souvent à certaines personnes, qui ont au contraire, une personnalité plutôt de type vision couloir. Celles qui ne dérogent pas du tout de leurs habitudes, bien ancrées au quotidien. C'est leur vie, tant mieux, si cela fait leur bonheur.

Et oui, il y a aussi, mon attitude, qui dépend grandement de qui je rencontre sur ma route et comment on me traite. Le respect va dans les deux sens. Je suis fière d'appartenir à la grande famille de ceux, qui n'ont pas la langue dans leur poche, et qui dénoncent bravement, les injustices présentes dans la société. Des Richard Martineau, des Gilles Proulx, des Denis Monette, des Denise Bombardier, des Janette Bertand...il devrait en avoir plus, de ces passionnés, pour dénoncer l'impensable et l'absurdité.

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Petite correction de la citation: (Vous êtes).

Cruauté envers les animaux

Bien d'accord, avec ce grand sage, qu'était Gandhi. Celui qui est cruel envers les animaux ne peut pas avoir de la bonté et de la compassion au fond de son💗, mais de la haine, oui, pour les animaux, pour les humains qui l'entourent et aussi envers lui-même. Il ne faut pas avoir un grand respect de la vie, pour agir en bourreau ou en meurtrier, face aux animaux, sans défense, qui font partie intégrale de notre biodiversité.

Je suis hors de moi, lorsque j'entends des atrocités comme: battre des vaches, tirer des ratons-laveurs au fusil, empoisonner ou noyer des chats dans le fleuve, arroser des écureuils... et j'en passe... et dire que ces personnes ont eu le privilège et le bonheur de donner la vie! Il s'agirait peut-être de commencer à la comprendre la vie... Et selon moi, ça presse énormément!

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Nous faisons l'erreur

C'est bien vrai! Superbe citation de la belle et élégante, Marilyn Monroe. Pendant des années, on croit que certaines personnes te seront fidèles pour toujours. Tu partages avec elles, les aléas de la vie, de petits bonheurs au quotidien. 

De plus, tu as à leur égard, une écoute active, qui va jusqu'à les protéger des sarcasmes des autres. Puis un jour, ces personnes te laissent tomber, en disant tout simplement que les affinités ne sont plus au rendez-vous. 

C'est à rien n'y comprendre, me direz-vous! Non, je comprends très bien... d'autres affinités de grandeur sont dans le décor, comme celle-ci:$. Et c'est à ce moment précis, que tu te dis, avec un immense regret, qu'elles n'ont jamais mérité la place de choix, qu'elles avaient dans ton💗. 

Et tu leur souhaites de tout💗et sans méchanceté, de pouvoir grandir un jour!

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Tu récolteras

Cette belle citation de ce grand sage, nous dit, que ce que tu es et ce que tu fais dans la vie, va être en harmonie avec toi-même. Si tu sèmes le bonheur autour de toi, ta récolte sera teintée de joie et de réconfort. Par contre, si tu  fais ton jardin, uniquement avec des faussetés et des médisances, tu récolteras les conséquences, que tu auras certainement méritées. Tu n'es vraiment pas dans la bonne voie de la vie. Il y a urgence de se prendre en main.

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Intense réflexion

Quand le dernier arbre sera abattu

La dernière rivière empoisonnée

Le dernier poisson capturé

Alors, le visage pâle s'apercevra

Que l'argent ne se mange pas.

Auteur inconnu

Publié par Martine Pelletier

Photo: libre de droits

Trop de gentillesse?

Bien souvent, c'est tellement vrai! Beaucoup de personnes abusent de notre bonté et nous laissent tomber au moindre coup de vent. C'est à ce moment précis, qu'elles nous montrent leur vrai visage. 

Il est préférable de continuer la route sans elles, en laissant des traces sur le sable, pour se souvenir, sans se retourner. Et passer, sans hésiter, à autre chose!

Publié par Martine Pelletier

Raconte-moi le fleuve...

 

Raconte-moi le fleuve Saint-Laurent

Cette majestueuse porte ouverte

Sur un coin de pays d'amour

Avec ses eaux bleues et vertes

Immense, comme un grand continent

Qui nous émerveille, comme un refrain de troubadour

                          

Raconte-moi le son de ses vagues caressant le rivage

Ses vagues folles, qui envoient frénétiquement 

Nos souvenirs d'hier dans les nuages

En faisant chanter notre enfance

Cette saison de vie, de pure innocence

À jamais gravée, dans la pierre des ans

Raconte-moi son air salin

Qui nous réveille chaque matin

Et, de ces oiseaux de mer, ensorceleurs

Voltigeant la tête, couronnée de bonheur

En déployant leurs frêles ailes, au soleil levant

Et chahutés avec délicatesse, par le vent

Pour eux, le temps n'est plus rien

Et seul, le silence, en est témoin

Raconte-moi ce fleuve sauvage

Qui redescend se reposer, loin du rivage

Le soir venu, sous le regard d'un ciel étoilé

Bien à l'écart, des grands rochers

Cet unique fleuve, au murmure envoûtant et enjôleur

Comme un sanglot d'amour, venant des profondeurs

Raconte-moi dans toute sa splendeur, le fleuve Saint-Laurent

Pour que je puisse l'admirer, avec encore plus d'enchantement. 

Écrit et publié par Martine Pelletier (auteure)

Photos: Lynda Dechamplain

Pour ta fête, papa!

C'est le 21 septembre en 2008, que papa s'est envolé pour entreprendre le grand voyage! Déjà 15 ans! Nous passons à la vitesse de l'éclair! Je vous souhaite de bien profiter de la vie dans la simplicité et d'apprécier chaque jour de ce qui nous entoure! Bonne journée!

Publié par Martine Pelletier

Photo: Martine Pelletier

Tiens, ton nez...

C'est vraiment une situation à mourir de rire! Avez-vous remarqué? Celui qui critique n'a pas aussi son nez!👀👀👀

Où l'a-t-il rangé? Il serait préférable, qu'il fasse lui aussi, un petit retour en arrière sur son comportement, au lieu de critiquer au travers de son chapeau et s'en prendre à son prochain, pour satisfaire son égo. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Regardez-bien les yeux de ce personnage accusateur! Ils en disent longuement sur son intention malveillante.

L'auteur de ce tableau a vraiment manqué le bateau ou a voulu nous faire réagir! Il faut être aveugle pour ne pas s'en apercevoir. Cette image a fait ma journée et m'a permis non de rire, mais de sourire en grand. Et de commenter des drôleries tellement loufoques de certaines situations quotidiennes! Je n'y peux rien, car je suis 200% visuelle. Et des fois: Martine devient Martineau!

Publié par Martine Pelletier

Photo: libre de droits

Ancienne parlure de Nos Ancêtres

Vous souvenez-vous de l'ancienne parlure de nos grands- parents qui a façonné le français durant des décennies? Des mots comme poudrerie ou trâlée, des verbes tels que s'abrier et garrocher. Vous souvenez-vous des mots qu'utilisaient vos grands-parents? Et bien, en voilà quelques-uns... Amusez-vous bien! Si vous en connaissez d'autres, ce serait agréable de les partager!

Donne moé l'siau d'eau...

Met ta vaisselle sul synk...

Met ta crémone, y fa frètte...

C'est pas si temps pire...

Y mouille a siau...

Y vente à écorner les beux...

Abrille toé avec ta couvarte...

Des boètes de cartron...

Plogue le canard...

Y s'en vient betôt...

Pépère pis mémère...

Le joual est mal atlé...

Y mouille à boère déboutte...

Faut s'apareier à partir...

T'as fale à l'air...

T'as les yeux plus grand qu'la panse...

Les bécosses sont pas nettes...

Tu t'es faite enfirouapper...

Tire toé une bûche...

Ça pas d'allure...

Tention tu vas t'faire lutter...

Où cé qu'yé l'vaisseau...

Té greillé toé...

Yé mal endimanché...

M'a m'étendre pour une escousse...

Fait toé une catin...

4 trente sous pour une piasse...

Met d'l'eau dans l'canard...

Parti faire el train...

Se balancigner...

Faut mette le bois dans shède...

As tu fini d'brètter...

Barwette d'un bord pis d'l'autre...

Y sé mis su son 36...

Ya d'la marmaille...

Pissou à culotte..

Yé débraillé comme la chienne à jacques...

Ambitionne pas sul pain béni...

Ya va mouiller les poules sont joukés...

Fait toé pas d'accrère...

Y part au diable au vert...

Ça parle au yable...

Ergarde moé ça...

Un chien ergarde ben un évêque...

Pôve tite fille...

Veux tu ben m'dire...

T'as l'nez fourré partout...

Des bessons...

M'a t'sacrer une mornife...

Sa s'couche à l'heure des poules...

Des pétaques...

4 vieilles filles pour un vieux ch'val...

Ça s'plaint l'vente plein...

Ergarde moé dont ça...

Y tire d'la patte...

Viarge...

Ça grouille icitte

Ça vaut pas sin cenne...

Va dont su l'bonhomme...

L'bonhomme 7 heure...

S'prom'ner en machine...

Courir la galipotte...

Clean ton assiette...

Sul moulin à coude...

Ya ben d'la mangeailles...

Y doé se r'virer dans sa tombe...

J'su mieux sul plancher des vaches...

(Et beaucoup plus encore)

Recherche par Daniel Brosseau

Publié par Martine Pelletier

Photos: libres de droits

Petit intermède de la vie (29)

                              🌸Petit coin romantique (Jardins de Métis)🌸

Tous les jours de notre vie

Toute la beauté du monde

Vient nous visiter 

L'ignorez-vous? 

Elle éclate là sous nos yeux

Prenez place dans la nature

Et prenez ce temps précieux

Afin de lui rendre hommage

Publié par Martine Pelletier

Photo: Martine Pelletier

L'espace d'un instant

Dans la vie, on croise des gens précieux, qu'on voudrait garder toujours auprès de soi, mais qui, pour des raisons qui ne tiennent ni à eux, ni à nous, sont forcés de s'en aller.

Ce n'est pas qu'ils nous abandonnent de leur plein gré, ni que nous soyons coupables de n'avoir pas su les retenir, c'est juste que, parfois, il ne peut en être autrement.

Il m'est arrivé de chérir profondément des êtres que j'ai perdus, et c'est peut-être pour cela qu'on écrit, pour les retrouver et cheminer, l'espace d'un instant, à leurs côtés. Comme si rien n'avait changé.

Minh Tran Huy

Publié par Martine Pelletier

Photo: libre de droits

Le véritable solitaire

Le véritable solitaire, surtout s'il a choisi de vivre près de la nature, n'est pas un prédateur.

Il se sent frère de l'arbre, de la rivière, du rocher et de l'araignée.

Et cela le rend humble et doux

Il se sent aussi responsable de la beauté du monde et cela lui rappelle ses devoirs d'homme, sa puissance intérieure capable de tout transformer.

- Jacqueline Kelen.

Publié par Martine Pelletier

Photo: libre de droits

Légendes Du Fleuve: Le Chasseur d'Outardes

En ce temps-là, les hommes se dirigeaient à la nuit noire, chasser les oiseaux marins sur les battures du grand fleuve Saint-Laurent. Ils devaient fabriquer une cache pour être à l'affût, dès le lever du jour.

Quand un chasseur arriva au bord du fleuve, il pleuvait et le tonnerre volait la vedette dans le ciel couleur d'encre. Il s'est mis à la recherche de bois flotté pour se faire un abri de fortune, mais il décida, vu le mauvais temps, de se réfugier derrière un gros rocher.

Quelle surprise d'apercevoir des lueurs de feu tout en bas d'un immense ravin! Est-ce que la chance lui souriait, vu ce temps exécrable? Transi par le froid mordant, il décida de se rendre près du feu, car il était certain de rencontrer des chasseurs amis.

Plus il avançait et plus tout lui semblait inquiétant. Avec une peur bleue au ventre, il décida de se cacher tout près d'un amas de grosses pierres, pour mieux examiner ce qui se passait de très étrange.

Soudain, les cheveux lui dressèrent sur la tête, quand il vit une douzaine de jeunes diables qui brassaient le feu, munis de petites fourches. De petite taille, ils avaient quand même des cornes et une queue. Il chargea son fusil et tira un coup de fusil en direction de ce surprenant spectacle. Tout à coup, en une fraction de seconde, plus de feu et plus de petits diables! C'était très étrange!

Il se dirigea d'un pas alerte vers le brasier éteint et donna des coups de pieds dans le feu éteint, mais nulle âme qui vive. Avait-il rêver? À son grand étonnement, il ne restait qu'une jolie tuque de laine rouge au milieu des cendres. Fier de sa trouvaille, il cacha son précieux butin sous sa veste.

Le dimanche suivant, en assistant à la messe, c'est avec une grande fierté, qu'il enfonça sa précieuse découverte en laine jusqu'aux oreilles. Assis dans l'église, tout à côté d'un de ses voisins, ce dernier lui a dit en souriant que le bonnet lui appartenait et lui a demandé où il l'avait trouvé...

Fier de son exploit et surtout de sa découverte, le chasseur lui a raconté toute l'histoire. Son voisin lui a mentionné qu'il était parmi les diables qu'il avait blessés avec son fusil. En lui faisant verser du sang, il l'avait délivré d'un sort et de sa métamorphose. Suite au dévoilement de son secret, il a fait jurer au chasseur de ne jamais en parler, car il pourrait subir le même sort diabolique. Chasseurs, soyez vigilants! 

D'après les Légendes du Saint-Laurent

Adapté et publié par Martine Pelletier 

Photos: libres de droits

Plantes de bord de mer

Discrètes et pourtant omniprésentes sur nos rivages,

💙les plantes qui peuplent nos plages, n’ont pas la vie facile. Elles doivent faire face aux aléas de la nature, 💙 soit les vents puissants, qui soufflent sur la côte, le soleil de plomb ou encore les vagues d’eau salée qui 💙les décoiffent.

Les plantes de bord de mer usent d’ingéniosité, car dans ces milieux souvent hostiles, l’eau se draine rapidement et les nutriments se font rares. Sans oublier l’activité humaine qui n’est pas toujours leur alliée... 

En plein soleil, sur un sol pauvre et fuyant, bien des plantes choisissent le sous-sol, pour se développer. Plusieurs d’entre elles optent pour un système racinaire particulier, les rhizomes.

Ce sont en fait de petites tiges souterraines, qui permettent aux végétaux de développer un grand réseau, sous la surface du sol, afin d’exploiter au maximum le peu d’eau et de nutriments, qu’offre le sable. Réel filet végétal, un réseau de rhizomes aide au maintien des sédiments sur le littoral.

Quelles découvertes extraordinaires tout en me promenant, caméra à la main, pour capturer ces images de plantes de bord de mer, d'une beauté sauvage, mais combien spectaculaires! 

Écrit et publié par Martine Pelletier 

Photos: Martine Pelletier

 

Petit intermède de la vie (28)

                                 🌳Un beau bouleau dans ma cour🌳             
Les arbres sont de grands sages

Bien ancrés dans le sol

Ils sont à l'écoute de la terre

Mais cela ne les empêche pas

D'avoir la tête dans les nuages

Et d'écouter les histoires du vent

Et toujours aller plus haut

Vers la lumière🌳🌳🌳

Salah Belaid

Publié par Martine Pelletier

Photo: Martine Pelletier

Automne: La Saison Bonus

Ah! Comme l'automne m'émerveille! C'est vraiment la saison bonus de la nature. Tout est gratuit, surtout pour les yeux. Oui, vous me direz avec tristesse, que les journées sont plus courtes. C'est pour cette raison, qu'il faut profiter au maximum du plus petit rayon de soleil. De la moindre éclaircie, qui ose se pointer timidement le bout du nez. 

Cette saison, artiste par excellence, nous privilégie des tableaux de maître, puisés dans le feuillage arc-en-ciel des arbres. Durant la saison estivale, ils sont tous verts. C'est sans extraordinaires surprises.

Lorsque le mois d'octobre pointe le bout de son nez, s'invitant joyeusement dans le paysage, c'est une explosion de couleurs, agrémentée de merveilleuses nuances. 

Entre un timide feuillage vert, un jaune qui brille au soleil, un arbre rouge qui éblouit une vaste forêt, sans oublier, les nombreuses teintes d'orange: tout cela nous incite, avec bienveillance, à poser un regard de beauté, et surtout d'espoir sur notre environnement si fragile.

La nature automnale gratifie les indulgents, les contemplatifs et les semeurs de bonheur. Ceux, qui décèlent le beau, là, où d'autres ne s'arrêtent pas pour apprécier. Hélas! Trop emportés par le tourbillon des futilités du monde nombriliste. 

Ce monde décevant, inopinément bien présent, dans notre société actuelle. Quelle tristesse de ne pas avoir les valeurs à la bonne place. De ne pas s'arrêter à l'essentiel.💗

Écrit et publié par Martine Pelletier (auteure)

Photos: libres de droits