mercredi 30 avril 2025

Il était une fois, au bord du fleuve...


Il était une fois, au bord du fleuve...

C'était par une superbe matinée du mois de juillet où le soleil dardait ses chauds rayons lumineux sur le majestueux fleuve Saint-Laurent. 

Comme d'habitude, au programme, joyeuse promenade et surtout baignade pour les chiens de la maisonnée. Ils sont de véritables adeptes de l'eau de mer et des champions incontestés de natation. 

Jamais, ils ne sont privés de ce rituel, car il fait partie intégrante de leur personnalité canine et notamment de leur développement. Si tu diffères du fait que ton chien aime faire trempette, alors tu devrais adopter un animal qui n'apprécie pas l'eau. 

Omettre cette évidence, peut conduire à des problèmes de santé et de mauvais comportements chez l'animal, c'est scientifiquement prouvé. 


Comme mes compagnons canins sont aimables et adorent la compagnie, c'est assurément qu'ils veulent se lier d'amitié avec les randonneurs de la grève. Pour eux, ce sont de nouvelles personnes à connaître, tout en quémandant au passage quelques caresses gratuites qui sont toujours pour eux les bienvenues.

C'est alors que j'aperçus, perchée sur une roche, non pas un oiseau de mer, mais un drôle de personnage féminin. Elle avait quasiment les cheveux pointés vers le ciel. 

De plus, elle criait à s'en fendre l'âme. Une guêpe l'avait-elle piquée au passage? Avait-elle vu un monstre marin sortir tout droit des abysses de la mer? Ce dragon maritime avait peut-être décidé de faire une randonnée fortuite sur la plage. Qui sait?

C'était à mourir de rire. Les chiens tournaient autour de la roche comme dans un manège de carnaval. Ils admiraient cette superbe apparition sortie tout droit des profondeurs du grand fleuve. Pour eux, c'était une vraie sirène de mer. Ah! Ah! 

Cette fée des mers me criait de rappeler mes chiens, qu'ils allaient la mordre. Elle disait avoir peur des chiens... non juste de mes chiens. C'est la pure vérité. Et, de son côté, elle savait bien que mes chiens ne représentaient aucune menace. 

Imaginez! Des labernois, les protégés de la Fondation Mira. Des chiens d'une douceur infinie, aux services de personnes qui ont grandement besoin d'assistance au quotidien. Impossible que leurs crocs soient sortis en permanence comme des guerriers prêts au combat.


Évidemment, je suis très prudente, lorsque j'aperçois des touristes étrangers sur la grève, je les rappelle immédiatement à l'ordre. Mais, dans cette situation, je savais bien qu'il n'y avait aucun danger à l'horizon. 

De plus, je connaissais cette charmante promeneuse. Et, bien non, il fallait que la sirène apeurée joue un rôle de martyre du moment. Peut-être aussi pour pouvoir le raconter aux autres, épater la galerie et attirer l'attention sur elle. Et, s'exclamer, en compagnie de ses pairs, encore et encore: elle, puis ses chiens! Je connais par 💗 cette expression pour me caractériser.


C'était vraiment une situation loufoque. J'avais beau lui dire de ne pas s'énerver, de rester calme. Mais, peine perdue. Les chiens voulaient à tout prix conclure un pacte amical. Mais, en vain. S'apercevant à l'évidence qu'ils perdaient leur temps, ils sont revenus vers moi, très déçus. 

Voyant le faux danger écarté, la belle en détresse s'est empressée de poursuivre sa route sur la grève d'un pas décidé. En n'oubliant surtout pas de se retourner pour être certaine de ne pas être suivie par la meute noire et indésirable de la vilaine Martine. Tout un tableau coloré, digne d'un festival d'humour.

Croyez-le ou non, quelque temps après, cette désespérée de la roche gardait et promenait un gros cabot. Tout cela pour faire plaisir à une dame partie en voyage. Elle n'aime pas les chiens? Bien oui! Pour bien paraître, juste ceux qui, à ses yeux, sont bien élevés et dont les maîtres sont d'une élite sociale plus élevée. Une vraie parodie de la vie.


Mais ne vous en faites pas trop pour moi. J'ai l'habitude, avec les années, à ce genre de comportement. Je continue à sourire et à mourir de rire. Ainsi, cela nourrit mon imaginaire et ma passion pour l'écriture. Mes textes deviennent encore plus croustillants. Alors, j'en profite à plein régime. 

Quel immense bonheur aussi de vivre avec mon escouade canine, loin des contraintes de certains humains, qui n'acceptent tout simplement pas les différences et la vie des autres.

Publié par Martine Pelletier (auteure)

mardi 29 avril 2025

Les sentiments et l'intelligence artificielle


Keanu Reeves a dit un jour: « Quand on parle d'intelligence artificielle, tout le monde se demande si elle surpassera les humains.

Mais, je me pose une autre question: une machine peut-elle savoir ce que l'on ressent lorsqu'on perd un être cher?

Peut-elle comprendre comment la tristesse devient une œuvre d'art, ou comment une erreur peut nous apprendre à mieux aimer?

La créativité ne naît pas du code, elle naît du cœur. Et, aucun algorithme ne peut reproduire le tremblement d'une voix qui dit la vérité.

Leçon: Le progrès ne se mesure certes par les avancées technologiques, mais par la profondeur de ce que nous ressentons.

L’humanité n’a pas besoin d’être vaincue, elle a besoin d’être comprise.
Publié par Martine Pelletier
Photo montage: Martine Pelletier

dimanche 27 avril 2025

Moi, le chat errant

 


Je suis un chat solitaire, errant

C'est tout simplement, ma vie

Cette vie féline que j'ai choisie

Pour la vivre, il faut du cran

Mes pas ont un silence sourd

Mon passé de félin est très lourd

Mes miaulements de tristesse

Expriment une énorme détresse

J'erre souvent dans la nuit

À la recherche d'un modeste abri

Pour ma sécurité, à priori

Fréquemment, j'ai vraiment peur

Et, aussi, en quête de chaleur

Pour oublier ma grande lacune

En compagnie souvent de la Lune

Posez sur moi un regard affable

Non, je ne suis pas détestable

Juste un regard teinté d'espoir

Pour continuer, mon histoire

J'ai un 💗 qui espère, qui bat

Comme tous les êtres d'ici-bas

Donnez-moi votre lumière

Une place hospitalière

Près de votre chaumière

Surtout, quand vient l'hiver

Seulement un peu de compassion

À prodiguer à un éternel vagabond

Afin de rendre mon abandon

Aussi douce qu'une libération

Malgré le cumul des saisons.

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Photo: libre de droits



 


 





jeudi 24 avril 2025

Mes messages de l'au-delà: papa


Ce mois de juin-là, j'avais décidé de préparer mes créations fleuries dans la serre. Habituellement, c'était sur une grande table, à l'extérieur, que le tout s'élaborait. Ne me demandez pas pourquoi avoir choisi cet emplacement en ce tout début temps estival. Était-ce la pluie ou une période de froid qui m'a fait prendre cette décision? Bonne question, sans réponse. 

Il faut vous dire que la serre était un endroit de prédilection où papa adorait travailler. Il passait d'agréables moments horticoles tout en surveillant ses fameux plants de tomates. Il préparait aussi ses nombreuses graines de semence pour son immense jardin, dont il était très fier. 

Tout ce que j'avais besoin était bien à leur place:  plants de fleurs, pots vides, engrais, outils... Ma procédure était de fabriquer un pot et de l'installer immédiatement à l'endroit adéquat sur le terrain. Il y avait des contenants de géranium que j'avais conservés durant l'hiver. Ces derniers trônaient sur le bord de la fenêtre de la serre en attendant le sort que je leur réserverais. 

En pleine concentration pour placer harmonieusement des plants de fleurs pour terminer un arrangement fleuri, subitement, un des pots de géranium est tombé par terre à la renverse.  J'étais très étonnée, puisqu'aucune brise de vent n'était présente et aucun courant d'air ne trottait dans les parages. Ce n'est certes pas une souris ou un écureuil de passage qui a décidé sur le moment de me jouer un sale tour?  Mystère et boule de gomme. 

Ainsi, ma création terminée, je suis sortie de la serre pour la placer dans mon coin choisi, me disant que j'allais m'occuper du pot renversé à mon retour. Tenez-vous bien! 

Revenue à l'intérieur, c'est avec stupéfaction et étonnement que j'ai constaté que le pot en question, avec tout son contenu d'origine, avait repris sa place sur le rebord de la fenêtre. Il y avait aussi un souffle mystérieux qui flottait dans l'air. Tout semblait différent. Non, je n'avais pas pris un coup, ni fumer une substance quelconque pour m'étourdir, ni subi un coup de soleil excessif sur la tête.  Aucun de ces énoncés me caractérise dans la vie au quotidien. De plus, j'étais bien seule sur la propriété. Alors, question existentielle: quoi ou qui?

Assurément, bien des personnes, ahuries, auraient pris la poudre d'escampette assez vite, je vous l'avoue, à la vue de ce surprenant rebondissement. Mais pas moi. Là, j'ai su. Sans aucune hésitation, j'ai pris la parole haut et fort. Je cite: papa, je sais que c'est toi, ne fais pas ton comique. Tu sais très bien que je n'ai pas peur. Tu me connais, je ne suis pas une peureuse de nature. Et, je sais que tu es ici pour me faire rire. Tu t'amuses à faire le comique. Laisse-moi travailler en paix et retourne d'où tu viens. 

À ces mots, mon corps était en transe, parcouru de frissons. Je savais que mon cher papa était avec moi à ce moment-là. Je le sentais grandement proche de moi. Il était bien présent dans la serre. Et, croyez-le, j'ai bien vécu ce qui est arrivé. Je n'ai pas rêvé, debout.

Ce n'est pas surprenant, car mon père était un grand drôle de son vivant. Il pouvait faire croire tellement de choses à plusieurs personnes. Il riait de satisfaction quand il était dénoncé. C'était une grande victoire à ses yeux d'avoir pris des poissons dans son filet.

C'est par l'humour qu'il est venu me dire qu'il était heureux dans sa nouvelle vie de lumière. Il doit assurément continuer son spectacle de comédien auprès des siens et amis, disparus comme lui.  Quand je retourne dans la serre, je repense à cet instant. Je souris et je remercie la vie pour cet instant béni et si précieux!

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Mes messages de l'au-delà: Maman (2)


Il y a quelques années, par bel un bel après-midi du mois d'octobre, je suis allée me promener au parc de la rivière Mitis. Tout était d'un charme automnal dans cette forêt dont la tranquillité des lieux aspirait à la méditation et à la contemplation. Les rayons du Soleil entrait doucement dans les cimes des arbres. Tout était magique.

Cet endroit, je le fréquentais souvent lorsque je demeurais à Mont-Joli. En ce temps-là, mon chien Sardou était mon fidèle compagnon, m'accompagnant dans toutes mes randonnées en solitaire. 

Mais, ce n'était pas une journée semblable aux autres. Vraiment pas! C'était un 21 octobre. Une journée très spéciale puisque c'était l'anniversaire de ma mère. Elle était partie pour le grand voyage depuis quelques années déjà. 

Je connaissais tous les sentiers existants pour me rendre à un endroit à un autre. Cette forêt enchantée, comme je la nommais si bien, était mon refuge préféré. 

Je pouvais même me rendre jusqu'au fleuve pour admirer des canards qui ne se gênaient aucunement devant moi, pour faire trempette. Ce qui était aussi important pour ma part, c'était de me rendre, en empruntant des tas d'escaliers, afin de me diriger tout droit sur un débarcadère, haut perché parmi de nombreux conifères géants. De ce point extraordinaire d'observation, on pouvait admirer la rivière Mitis dans toute sa splendeur. Toute une merveille gratuite pour les yeux. Je vous l'assure. 

C'est à ce moment-là, dans ce décor enchanteur, que dans mon 💗, j'ai souhaité un merveilleux anniversaire à maman. Sans avoir le temps d'y penser, je lui ai demandé que si elle me voyait, comme j'aimerais encore une fois, recevoir un signe d'elle. Juste un simple signe me disant qu'elle était ravie de sa nouvelle vie. Tout s'est fait naturellement, la demande lui fut adressée. 

Je ne m'attendais pas à une réponse, puisque sans perdre de temps, j'ai repris le sentier menant au stationnement pour retourner à la maison. Je me vois encore dans ce chemin chatoyant, débordante de joie, entourée de cette nature sauvage, teintée d'une grande simplicité. Un décor tout à fait à mon image.

C'est à ce moment-là, que je vis venir, se dirigeant tout droit vers moi, un grand oiseau dont les ailes déployées, fendaient l'air. N'en croyant pas mes yeux, je suis restée stationnaire, ne pouvant plus bouger. Il est passé au-dessus de ma tête, frôlant doucement mes cheveux. Et, j'ai vu... Oui, j'ai vu cette chouette lapone avec le visage lumineux et souriant de ma mère. Des frissons ont parcouru tout mon corps. 

De mes yeux, je l'ai suivie, j'étais comme hypnotisée. Elle se percha à peu de distance de moi, sur une branche d'arbre et m'observa pendant un court instant. Alors, j'ai compris. Quand elle s'est envolée, j'ai crié: maman. 

Je suis retournée à ma voiture, ne me demandez pas comment. Je ne pouvais pas immédiatement conduire. J'étais trop bouleversée par cette rencontre. Non pas parce que j'ai eu peur. De nature, je ne suis aucunement froussarde. Encore aujourd'hui, je vois encore le visage de ma mère quand je vois une chouette. Et, cette vision me fait sourire et me fait un bien fou.

En conclusion, je me dis tout simplement que maman a choisi le décor de cet endroit sauvage et magique pour me dire qu'elle était ravie dans sa nouvelle vie de lumière. Merci maman!

Publié par Martine Pelletier (auteure)

Mes messages de l'au-delà: Maman (1)



C'était une journée comme une autre en ce mois de juillet 1989. Non, pas réellement une journée comme une autre. Je ressentais encore beaucoup de tristesse suite au départ de ma mère survenu, il y a deux semaines plus tôt. 

Certes, je me réjouissais pour elle d'être partie pour un monde meilleur, après avoir souffert de la sclérose latérale amyotrophique. Une maladie très pénible, surtout sur le moral, car la personne atteinte, se voit perdre ses capacités à petit feu: difficulté à se nourrir, perte d'élocution et paralysie des membres. 

Soixante-trois ans, un âge bien jeune pour mourir. Maman, c'était une vraie abeille. Comme elle aimait butiner dans ses coins fleuris à la venue de la belle saison! C'était son petit plaisir de vie. Quand le médecin lui a dit que la machine était finie, elle savait bien qu'il ne lui restait que peu de temps à vivre sur cette Terre. 

Une journée avant son décès, j'étais à son chevet, elle voulait que je lui donne sa tablette magique. De peine et de misère, elle écrivit le mot: Fin. Et, le lendemain, elle partait pour un monde meilleur, accompagnée affectueusement des siens. 

Cette fameuse journée de juillet allait bouleverser ma vie à tout jamais. On souhaite savoir si les êtres chers qui nous quittent continuent de veiller et de prendre soin de nous. Ma réponse est oui. Et, j'en suis bien certaine.

En ce temps-là, j'avais un ami avec qui j'adorais faire des balades à moto. Il savait que je ressentais beaucoup de tristesse. Par un magnifique après-midi, il m'a proposé d'aller faire un pique-nique au bord de la mer à Métis. J'ai accepté volontiers. Ainsi, nous avons découvert un endroit près d'un rocher face au fleuve. C'était un décor grandiose et apaisant avec le bruit incessant des vagues qui roulaient doucement sur le rivage.

Une fois installés, je lui ai demandé spontanément si ma mère pouvait nous voir de là-haut. De plus, j'ai ajouté que si elle me voyait, elle pourrait m'envoyer un signe. Pour couronner le tout, il y avait une volée de goélands qui s'amusaient dans le ciel, au-dessus de nous, en faisant entendre leurs cris stridents teintés de bonheur. 

Voulaient-ils se faire inviter pour manger avec nous? Peut-être bien!  Il m'a répondu: ce ne serait pas drôle si ta mère t'envoyait un petit cadeau tout moelleux sur ta tête par l'entremise de ces voltigeurs acrobatiques des airs? Il voulait me faire sourire, en me taquinant ainsi. 

Et, moi de répondre que non, ma mère ne me jouerait jamais un vilain tour de la sorte. Au contraire, elle m'enverrait un doux message que je comprendrais parce qu'elle seule en serait l'auteure. Et, le miracle se produisit. 

Quelques secondes seulement s'étaient écoulées, lorsque à ma gauche, mes yeux ont aperçu tout près d'un amoncellement de bois flottés, garnis d'algues séchées, des moules empilées, de la plus grande à la plus petite. Un vrai tableau bien harmonisé. C'était vraiment mystérieux et surtout remarquable à voir. 

Je les ai prises dans mes mains et j'ai compté: 7. J'ai ressenti des frissons me parcourant tout le corps et j'étais comme en transe. J'ai dit à mon compagnon: voici le signe que maman m'a envoyé. Oui, elle est là et elle me signifie sa présence. Il n'en croyait pas ses yeux. Il est devenu, lui aussi, bien bouleversé.

Pourquoi le chiffre 7? C'était le chiffre porte-bonheur de maman. Elle était la septième dans sa famille, elle s'est mariée un 7 septembre. De plus, elle a donné naissance à 7 enfants et le 7 juillet 1989, elle nous quittait pour le grand voyage. 

Alors, je suis repartie chez moi avec le 💗 plein de bonheur en prenant soin de placer mon trésor dans un de mes bas pour ne pas les abimer. Aujourd'hui, quand je pense à ma mère, je la vois heureuse, là-haut avec les siens. 

Je n'oublierai jamais cet instant qui m'a redonné de l'espoir et du courage afin de poursuivre ma route. Maintenant, je crois, qu'il y a de la beauté où que nous allions après le grand départ. Merci maman.

Publié par Martine Pelletier (auteure)



Mes messages de l'au-delà (1)


En silence, n
ous chérissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore présents, sans savoir où ils sont vraiment. On les sent présents et protecteurs. On aime à croire que là-haut, ils veillent sur nous.

Quand on ferme les yeux, ils nous lèguent leur regard, semblable à une boussole pour poursuivre notre chemin et l'orienter dans l'amour.  

Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour nous dire tout simplement… Je vis le bonheur et soyez sans crainte, je veille sur vous?  

Il existe des personnes aptes à recevoir des messages de leurs chers disparus. Et, je suis une de ces chanceuses et je le dis sans vanité, juste en toute modestie. 

C'est aujourd'hui que je viens vous révéler mes messages de l'au-delà en différents volets. Je n'osais pas les partager en lignes ouvertes depuis ces années, de peur de moquerie de la part de certains qui ne croient pas que cela puisse arriver. 

Dans ma famille, on ne m'a jamais prise au sérieux, leurs petits sourires en coin en disaient long sur ce que je leur racontais. Pas encore Martine avec ses histoires à dormir debout, avaient-ils envie de me dire. Mais, ils n'osaient pas. Toutefois, j'en connais quelques-uns qui, apeurés, auraient pris la poudre d'escampette, sidérés par la peur de ce que j'ai vécu. 

C'est en 1989, après le décès de ma mère, que cela s'est produit pour la première fois. J'étais tellement étonnée que je suis allée en parler au curé de la paroisse et à l'inoubliable soeur Lise, professeure de musique à l'école de Mont-Joli, où je travaillais comme enseignante. 

Tous les deux, ils m'ont dit que j'étais une privilégiée d'être réceptive et dotée de cette sensibilité de connexion avec le monde de nos chers disparus. 

En plus, d'avoir reçu des signes de ma mère, de Françoise, il y a eu celui de papa qui, même de là-haut, est resté le comique qu'il était. C'est ce que je raconterai avec sincérité dans mes écrits à venir. J'ai bien hâte de vous raconter les faits le plus exactement possible.

Je ne vous demanderai pas d'y croire. De plus, vous êtes libres de le faire. Mais, de garder l'esprit ouvert parce que j'ai vécu est vraiment arrivé. Je garde ces moments en mémoire. De plus, je sais que chacun de ces messages signifiait qu'ils étaient ravis dans leur nouvelle demeure. Un baume de consolation sur notre tristesse suite à leur départ. À suivre...

Publié par Martine Pelletier

Photo: mon choix et libre de droits







En duo, ils veillent...

       Phare de Matane, en Gaspésie (Patrick Matte)

Pour tous les navigateurs s'approchant des côtes

Un gardien vigilant, veille à cette lumière haute

Captif volontaire, courageux, isolé dans la tour

Ainsi, le bateau navigue au large, sans craindre

Que la lumière du phare puisse s'éteindre

Ce rayon protecteur qui doit étinceler toujours

Message sécurisant et d'un grand secours

Pour ces aventuriers, naviguant au long cours.

Publié par Martine Pelletier

Photo: Patrick Matte




Légendes merveilleuses de notre coin de pays


Je vous présente les légendes de notre coin de pays qui ont tenu la vedette sur mon blog et les autres qui sont en attente de publication. 

Quel plaisir j'ai eu à les résumer en y mettant ma touche personnelle tout en y ajoutant des images explicites qui cadrent bien avec les récits! 

Je me replonge avec un immense bonheur dans mes inoubliables années d'enseignement, car ces légendes ont fait tellement des heureux parmi mes nombreux amours d'élèves.


Quelle est cette mystérieuse dame blanche? Est-elle bienfaitrice ou maléfique? La légende vous donnera la réponse.


La grotte du massacre avec tous ses mystères. Tout pour avoir une inoubliable peur bleue!


Une légende amoureuse teintée d'une immense tristesse. Sortez vos mouchoirs! 💘💘sensibles.


Encore une triste histoire au 💔 de la Matapédia. Un amour impossible qui se termine en tragédie.


Des poules heureuses en cavale. En prime, faites la connaissance d'un quêteux, qui a plusieurs tours dans son sac. Une légende digne d'une grande comédie.


Un courage qui sort de l'ordinaire pour une jeune fille qui a perdu les siens. Et, une vengeance implacable qui était à prévoir.


Une histoire maritime de coffre au trésor assez surprenante et par ailleurs teintée d'humour. 


Cette magnifique Rose Latulipe qui n'a pas su résister au charme de ce grand séducteur, le diable en personne. Par la suite, elle prendra la plus grande décision de sa vie. Ne manquez surtout pas de lire cette légende, lors de sa publication.

Immense erreur de naviguer au clair de lune... C'est à vos risques et périls. Vous en aurez la preuve dans cette fantastique légende du Saint-Laurent.

Publié par Martine Pelletier
Photos montage: Martine Pelletier

Les monorimes de Valérie

Oui, me voici, la douce, aimable et rêveuse Valérie
qui adore le monde réel et le monde de féérie
ce qui chaque jour peut m'amener vers de sublimes rêveries
alors, je m'entoure de preux chevaliers et de sublime galanterie

Oui, je suis une douce Valérie
qui illumine la vie et qui la colorie
par de magnifiques mots et de belles imageries
en offrant le bonheur et puis je souris

Et, même si je suis composée de tendre sucreries
je peux être aussi forte que de grosses intempéries
lorsque je fais face aux mensonges et à la tromperie
Alors, je protège mon monde de toute cette mauvaise sorcellerie.

Valérie Morissette Le 16 avril 2025
Publié par Martine Pelletier


lundi 21 avril 2025

Le mouton noir


La personne qui se montre très différente dans la famille peut être rejetée, montrée du doigt et même souvent ridiculisée, car elle s'extrait du système familial dans lequel chacun se reconnaît. Il faudrait que cette personne soit complètement à leur image pour bien leur plaire.

Alors, commence la saga du troupeau, tu suis, sinon on te laisse à l'écart. Trop différente pour brouter l'herbe de la vie avec eux. Trop attachée à ses valeurs de vie. Ainsi, n'ayant pas peur d'émettre ses idées. De plus, dénoncer ce qui est injuste à ses yeux, mais qui ne l'est pas pour eux.

Elle ne fait pas partie du cercle normal. C'est comme un mouton noir dans un troupeau, on essaie de l'éliminer par n'importe quel malicieux moyen. Ainsi, tous les coups bas leur sont permis pour l'évincer du troupeau, et cela, dès le plus jeune âge. 

Depuis longtemps, ils érigent des clôtures quasiment de barbelés pour mieux l'écarter de la colonie. Par conséquent, il est difficile de se rendre dans leurs champs abondants d'herbe et sur leur territoire qui à leurs yeux est unique. La grande vérité, ils pensent qu'ils la détiennent. Trop occupés à circuler dans leur vision couloir et prisonniers de leur propre enclos de jalousie. 

Alors, quand on reste coincé dans cette jalousie maladive, n'est-ce pas, car nous n'avons pas pu, nous aussi, faire notre vie de notre propre côté et aller de l'avant? Au fond, être un mouton noir, te permet de te rendre, là, où ils ne peuvent pas aller. Si tu fais partie de cette minorité, sois fier de l'être.

C'est à méditer sérieusement. Si vous êtes de ces personnes mal aimées, n'ayez pas peur d'aller droit devant, de croire en vous, en n'oubliant surtout pas de fermer des enclos à clé derrière vous.

Ainsi, en fuyant le troupeau, on trouve cette clé magique pour ouvrir un  enclos sécuritaire bien à soi pour devenir libre. Et, libre aussi pour cultiver sa propre herbe, tout en les regardant de l'extérieur se déchirer tristement entre eux. Ne dit-on pas que la liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence?

Publié par Martine Pelletier
Photo: libre de droits

Aigle ou serpent?


L'aigle ne débat pas avec les serpents.

Non pas qu’il en soit incapable.

Mais, simplement parce qu’il n’en voit pas l’intérêt.

Descendre à leur niveau, c’est perdre un temps précieux.

Et, pourquoi expliquerais-tu ton vol à celui qui n’a jamais quitté le sol?

Le serpent ignore tout du ciel.

Il n’a jamais contemplé le monde depuis les hauteurs.

Il ne connaît que la poussière, les murmures venimeux et la morsure des ragots.

Toi, tu voles.

Lui, il rampe.

Il te critique, il t’attaque.

Non, parce qu’il est plus sage…

Mais, parce que ta hauteur le dérange.

Il existe des êtres semblables.

Ils ne supportent pas de te voir t’élever.

Non, parce que tu leur as fait du mal,

Mais, parce que ton envol leur rappelle qu’ils sont restés cloués au sol.

Ils critiquent, mentent, blessent.

Non pour chercher la vérité,

Mais, pour te traîner dans la boue.

Mais, toi, tu n’es pas né pour ramper.

Tu n’as pas à justifier ton vol à ceux qui refusent de lever les yeux.

Ne gaspille pas ton souffle avec ceux qui rêvent de te voir chuter.

Silence.

Indifférence.

Et, poursuis ton ascension.

Car, si tu t’arrêtes…

C’est exactement ce qu’ils espéraient.

Tu n’es pas ici pour plaire.

Tu es venu pour voler.

Comme l’aigle que tu es.

À toi de choisir ce que tu veux devenir.

Un aigle ou un serpent?

Pour ma part, il y a longtemps que j'ai choisi d'être un aigle. Et, vous, quel est votre choix?

Publié par Martine Pelletier

Sincère amitié

Si l'on n'a pas connu l'amitié d'un animal,

la complicité sincère qui nous lie à ce frère du monde du vivant, 

alors, je crains que nous ayons manqué l'une des plus belles aventures

qui nous soit donnée de connaître sur cette terre!

Guillaume Prevel 
Publié par Martine Pelletier

Les phares: sauvegarder leur histoire


             Phare de la Martre, en Gaspésie (Patrick Matte)


Traits d'union entre le ciel et la mer

Enfouis au creux de leur corps de pierre

Enracinés souvent aux limites des terres

Affrontant des temps exécrables, en hiver

Les phares, aujourd'hui comme hier 
 
N'ont jamais cessé de nourrir le mystère 

Des photographes passionnés, à leur manière

Savent les immortaliser, en leur mémoire

Pour continuer à sauvegarder leur histoire.

Publié par Martine Pelletier
Photo: Patrick Matte




 

samedi 19 avril 2025

Le phare de Métis: à la pointe du soir

                   Phare de Métis (Patrick Matte)


Quand les jours sont de courte durée 

Et, la zone de brume est à peine éclairée

À la pointe de Mitis, à la venue du soir

Le Soleil tombe en mer, la nuit étend son voile

Dans le ciel, aucun tableau d'étoiles

Sur la pointe, les vagues se brisent, tout est noir

Il est là avec sa silhouette élancée

Et, semble encore dire, vous pouvez naviguer

Je suis encore présent pour vous protéger.

Publié par Martine Pelletier
Photo: Patrick Matte


vendredi 18 avril 2025

Le phare: géant du temps

                    Phare du Cap-Blanc, Percé (Parick Matte)

Les phares semblent seuls au monde

Gardiens invincibles, âge d'or des ans

Isolés, hors du monde des vivants

Fiers et braves au milieu de la tempête

Affrontant pluie, neige et grands vents

Faisant face à des moments terribles

Actes de bravoure à la ronde

Pour ces gardiens perchés, invisibles

Témoins de la mer, de la tourmente

Et, de grandes marées qui se lamentent

Des alentours, ce sont eux, les géants.

Publié par Martine Pelletier

Photo: Patrick Matte